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Immune intelligence for Life

 

" Suivre le systeme immunitaire du PATIENT, pas seulement sa maladie. "
Le système immunitaire est la police du corps, nous défendant chaque jour, à chaque instant, contre tout type d’aggressions. Cette défense immunitaire est centrale. Elle nous aide contre les maladies infectieuses, mais aussi pour combattre les cancers. Nous sommes désormais à l'ère de la médecine de précision, et le diagnostic personnalisé est en pleine expansion. Nous pensons qu'avec l'aide de ces tests immunitaires innovants, le plus grand nombre d'entre nous pourra bénéficier de traitements adaptés en fonction de son propre niveau de défense immunitaire.
Ce blog a pour objectif de vous présenter les évènements importants de la société ImmunID, les principes et les concepts immunologiques innovants, ainsi que les dernières avancées réalisées dans ce domaine.
17 décembre 2014 3 17 /12 /décembre /2014 14:00

ImmunID participated in the Society for ImmunoTherapy of Cancer 29th Annual Meeting in early November. Data generated by the ImmunTraCkeR® test on prediction of response to Ipilimumab were presented by its collaborator from Memorial Sloan Kettering Cancer Center during the meeting.

The leading cancer immunotherapy conference, the SITC 29th Annual Meeting & Associated Programs, took place on November 6-9, 2014 in National Harbor, MD. Two members of the ImmunID team, Dr. Manuarii Manuel, Senior Scientist - Clinical Development, and Isabelle Tanneau, Director of Collaborations and Business Development, attended the meeting, known as the premier destination for scientific exchange, education and networking in the cancer immunotherapy community. Attendees were a part of more than 1,500 basic, clinical and translational scientists from academia, government and industry, along with other top medical professionals from around the world, all dedicated to improving cancer patient outcomes through cancer immunotherapy.

 Michael-Postow-Faculty-Photo.jpgThe work on prediction of response to Ipilimumab in metastatic melanoma carried out by ImmunID in collaboration with Memorial Sloan Kettering Cancer Center (MSKCC) was selected by the meeting organizers for an oral presentation. Dr. Michael Postow, a medical oncologist in the Melanoma and Immunotherapeutics Service at MSKCC and lead author on the study, gave a talk titled “T cell receptor diversity evaluation to predict patient response to Ipilimumab in metastatic melanoma” on Saturday, November 8, 2014. Dr. Bernhard Sixt, Chairman and Chief Executive Officer at ImmunID, commented: “It was a pleasure to work with the MSKCC team on our recent collaboration regarding T cell repertoire analysis and responses to Ipilimumab. Given the promising preliminary findings, additional exploration of this concept is warranted. Currently, only a small subset of metastatic melanoma patients achieves benefit from Ipilimumab, which at the same time, can cause serious adverse events. Oncologists are waiting for innovative diagnostic tests which can help them identify patients who may be more likely to respond to treatment”.

ImmunID’s third participation in the SITC meeting was a great experience again. In addition to the talk given by Dr Postow, ImmunID’s data was selected for a poster presentation. The poster attracted many attendees from the conference who were willing to get a better understanding of the study results and of the critical role of patient immune competence in response to immunotherapy. Dr. Manuel said: “This year’s SITC meeting confirmed that science and clinic are the 2 sides of a same coin, as illustrated by the number of high level translational presentations. Immunotherapy brings new hope to the cancer fight, as we are getting closer to a cure. But there is still work to do in order to get there, and ImmunID’s immune molecular diagnostics are designed to answer the needs of the scientific, medical and patient communities“.

The ImmunID team is looking forward to participating in the 30th annual meeting next year!

Abstracts for the 29th Annual Meeting of the Society for Immunotherapy of Cancer (SITC) are available on the Journal of ImmunoTherapy of Cancer (JITC) website: http://www.immunotherapyofcancer.org/supplements/2/S3/all

 

Picture : Dr Michael Postow, MSKCC

 

 


French Version

 

Présentation de données soutenant l’utilité clinique du test ImmunTraCkeR® d’ImmunID pour la prédiction de la réponse à l’immunothérapie Ipilimumab lors du congrès annuel du SITC 2014 

 

ImmunID a participé au 29ème congrès annuel de la Société pour l’ImmunoThérapie du Cancer début novembre. Des résultats générés grâce au test ImmunTraCkeR® sur la prédiction de la réponse à Ipilimumab ont été présentés par son partenaire du Memorial Sloan Kettering Cancer Center pendant la conférence.

Le 29ème congrès annuel de la Société pour l’ImmunoThérapie du Cancer, principale conférence dédiée à l’immunothérapie du cancer, s’est tenu du 6 au 9 novembre 2014 à National Harbor, Maryland, aux Etats-Unis. Deux membres de l’équipe d’ImmunID, Dr. Manuarii Manuel, Senior Scientist - Clinical Development, et Isabelle Tanneau, Director of Collaborations and Business Development, ont participé au congrès, reconnu comme une destination de choix pour les échanges scientifiques, la formation et le réseautage au sein de la communauté scientifique et médicale travaillant en immunothérapie du cancer.

Michael Postow Faculty PhotoL’audience était composée de plus de 1500 scientifiques issus de la recherche académique, des instances réglementaires et de l’industrie travaillant sur des projets de recherche fondamentale, translationnelle et clinique, ainsi que d’autres professionnels médicaux de tous horizons, tous concernés par l’amélioration du suivi des patients atteints de cancers et par le bénéfice apporté par l’immunothérapie.

Les travaux réalisés par ImmunID en collaboration avec l’hôpital Memorial Sloan Kettering Cancer Center (MSKCC) au sujet de la prédiction de la réponse à Ipilimumab en mélanome métastatique ont été sélectionnés par les organisateurs de la conférence pour une présentation orale. Dr. Michael Postow, oncologue médical au sein du service Mélanome et Immunothérapies du MSKCC, et investigateur principal de l’étude, a donné une présentation intitulée “Evaluation de la diversité des récepteurs T pour prédire la réponse de patients atteints de mélanome métastatique à Ipilimumab” le samedi 8 novembre 2014. Dr. Bernhard Sixt, Chairman and Chief Executive Officer d’ImmunID, a commenté: “Ce fut un plaisir de collaborer avec l’équipe du MSKCC au sujet des profils immunitaires de patients sous Ipilimumab et de la prédiction de réponse au traitement. Au vu de ces premiers résultats prometteurs, nous allons poursuivre ces recherches. Actuellement, seule une faible proportion de patients atteints de mélanome métastatique répondent à l’Ipilimumab, qui dans le même temps, peut causer des effets secondaires sévères. Les oncologues sont dans l’attente de tests de diagnostic innovants qui leur permettraient d’identifier à l’avance quels patients ont le plus de chances de répondre au traitement ».

La 3ème participation d’ImmunID au congrès SITC a été un succès. En plus de la présentation orale donnée par le Dr. Postow, les résultats d’ImmunID ont été sélectionnés pour une présentation lors de la session de posters. Le poster a attiré de nombreux participants de la conférence, désireux de mieux comprendre les résultats de l’étude, ainsi que le rôle clé de l’immunocompétence du patient dans sa réponse à l’immunothérapie. Le Dr Manuel a indiqué: “Le congrès SITC de cette année a confirmé le fait que l’approche scientifique et l’approche clinique d’un patient sont les 2 côtés d’une même pièce, comme l’ont illustré les nombreuses présentations de recherche translationnelle. L’immunothérapie amène un nouvel espoir dans la lutte contre le cancer, nous rapprochant progressivement de la guérison. Mais il y a encore beaucoup de travail pour y arriver, et les tests de diagnostic moléculaires immunitaires d’ImmunID sont conçus pour répondre aux besoins de la communauté scientifique et médicale, et bien sûr, des patients. »

L’équipe d’ImmunID se réjouit à l’avance de participer à la 30ème édition du congrès SITC l’année prochaine!

Les résumés du 29ème congrès annuel de la Société pour l’ImmunoThérapie du Cancer (SITC) sont disponibles sur le site internet du « Journal of ImmunoTherapy of Cancer » (JITC): http://www.immunotherapyofcancer.org/supplements/2/S3/all

 

photo: Dr Michael Postow, MSKCC


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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 14:00

 

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En utilisant un nouveau biomarqueur, la lympho-divpénie, évaluant à la fois la quantité et la diversité des lymphocytes impliqués dans les défenses immunitaires, ImmunID Technologies, start-up basée à Grenoble, le Centre Léon Bérard et le Centre de recherche en cancérologie de Lyon, réalisent une première mondiale publiée dans la revue OncoImmunology. L'étude menée sur plus de 130 patientes touchées par un cancer du sein métastatique a montré qu'un déficit en nombre et en diversité des lymphocytes, détecté au moment de la rechute, est associé à une survie plus courte qu'en cas d'un capital immunitaire normal. La lympho-divpénie serait donc un facteur pronostique. Ceci peut permettre le recours à une médecine personnalisée pour améliorer la survie et la qualité de vie de ces patientes. La lympho-divpénie ouvre également la voie à des essais cliniques pour reconstituer les défenses immunitaires. Les investigations sur d'autres pathologies sont en cours.

 

Lyon, Grenoble (France) 29 mai 2012 – Le Centre Léon Bérard (CLB) situé à Lyon, un des grands centres dédiés au cancer en dehors de la région parisienne et pionnier dans la recherche sur l'implication du système immunitaire dans le cancer, le Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CRCL, Unité mixte de recherche Inserm 1052/CNRS 5286) et ImmunID Technologies, la start-up grenobloise spécialisée dans l'analyse de l'état immunitaire à l'origine de la divpénie, le biomarqueur évaluant la diversité du répertoire immunitaire et l'aptitude du système immunitaire à protéger l'individu, annoncent la publication de l'article La réduction de la diversité des TCR (Divpénie) et la lymphopénie comme facteurs pronostiques de la survie globale dans le cancer du sein métastatique dans la revue OncoImmunology, dédiée aux interactions entre le système immunitaire et le cancer. L'identification de la lympho-divpénie en tant que facteur pronostique, voire prédictif de la réponse à la chimiothérapie, constitue une première. Aujourd'hui il devient ainsi possible d'identifier sur une base solide les patientes les plus fragiles touchées par un cancer du sein métastatique, afin que des traitements alliant efficacité et qualité de vie puissent leur être proposés. Un pas de plus est franchi vers la médecine personnalisée, d'autant que l'application du biomarqueur ne devrait pas se cantonner au seul cancer du sein.

Une étude rétrospective, puis prospective, sur 133 patientes

Les travaux s'appuient sur les analyses portant sur 133 patientes suivies entre 2004 et 2010 au CLB pour un cancer du sein métastatique. L'étude a d'abord été rétrospective sur 66 patientes, puis prospective sur 67 autres. Le résultat principal montre que la lympho-divpénie au moment de la rechute, avant tout traitement, est un biomarqueur pronostique de l’espérance de vie et possiblement prédictif de la réponse aux chimiothérapies. Cette étude montre également que ce biomarqueur indépendant permet d'identifier un sous-groupe de patientes présentant un très grand risque de décès précoce (moins de 8 mois de survie) réfractaire à la chimiothérapie standard, alors que les patientes présentant un bon capital immunitaire vivent en moyenne 3 fois plus longtemps. De plus, chez les patientes lympho-divpéniques, la survie à 3 ans est de moins de 10%, contre plus de 30% chez les non lympho-divpéniques.

Olivier Trédan, Oncologue au CLB, spécialiste du cancer du sein qui a participé activement à cette étude précise : « Dans le cas du cancer du sein métastatique, on est face à une maladie incurable. Or, les indicateurs pouvant nous aider à identifier des sous groupes pertinents à qui proposer des traitements adaptés à l'état de la maladie ne sont pas parfaits. La lympho-divpénie isole un groupe de femmes particulièrement fragiles sur des critères qui ont un sens biologique. C'est une avancée importante qui m'aide à avoir une vision plus précise de l'état de mes patientes. »

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Les femmes en rechute d’un cancer du sein présentant une lympho-divpénie, un déficit en nombre et en diversité des lymphocytes, ont un grand risque de décès précoce. Elles ont une médiane de survie inférieure à 8 mois, contre environ 25 mois pour les patientes non lympho-divpéniques.

La voie pour rechercher des stratégies thérapeutiques innovantes est ouverte

Cette approche immunologique en oncologie présente un intérêt en médecine personnalisée, pour identifier les patients à qui proposer des traitements pouvant limiter les effets toxiques ou d'autres susceptibles d'augmenter la survie. L'identification des cas de lympho-divpénie permet d'aborder deux de ces stratégies : le choix de thérapies ciblées plutôt que de chimiothérapies usuelles, ou la reconstitution des défenses immunitaires pour aider l'organisme à bénéficier efficacement d'une chimiothérapie. 

« Cette publication est un résultat majeur d'un programme de caractérisation des anomalies immunologiques associées à la progression tumorale, démarré au CLB il y a plus de 10 ans. », explique le Pr Jean-Yves Blay, oncologue au CLB, le coordinateur médical de l'étude. « Ce projet nous a d'abord permis de mettre en évidence la valeur pronostique de la lymphopénie pour la toxicité et la survie chez les patients atteints de tous types de pathologies néoplasiques évolutives. Nous avons ensuite montré que la divpénie, l'analyse de la diversité du répertoire, est également un facteur pronostique majeur indépendant. La lympho-divpénie constitue un biomarqueur permettant d’envisager une utilisation médicale. Nous allons maintenant nous attacher à trouver des réponses cliniques pour adapter la thérapie à la fragilité révélée de ces patientes. »

« Ces travaux sont une démonstration en clinique humaine de l’impact de la qualité du système immunitaire sur la progression tumorale et ouvrent la voie à des stratégies innovantes pour la prise en charge des patientes. Notre objectif immédiat est d’évaluer des alternatives thérapeutiques (reconstitution immune, thérapies ciblées) pour ces patientes en phase avancée que nous pouvons identifier grâce à la définition de la lympho-divpénie. Mais, ils illustrent aussi la nécessité d’inclure la composante immunitaire dans les stratégies thérapeutiques du cancer primaire, dans le but de prévenir la rechute via la mise en place d’une mémoire immunitaire. L’équipe est fortement impliquée dans ce type de développements. », expliquent les immunologistes qui ont contribué de manière décisive à cette étude, Christine Ménétrier-Caux du CLB et Christophe Caux du CRCL, respectivement dans les équipes PI3 (Innovation in Immunotherapy and Immuno-monitoring) et Ciblage de la tumeur et environnement immunitaire (UMR Inserm 1052/CNRS 5286).

D'autres études déjà engagées

Les résultats de cette étude sont en cours de confirmation sur une cohorte plus large de femmes en rechute d'un cancer du sein. Les explorations seront étendues à d'autres cancers métastatiques. Elles se poursuivent également à travers un programme d'investigation clinique portant sur la reconstitution de l'immunité (Projet R&D DivRescue).

 

Les résultats sur la lympho-divpénie ont été sélectionnés pour être présentés sous forme d'un poster à l’ASCO à Chicago en juin prochain. « Il s’agit en tout premier lieu d’un pas de plus vers la médecine moléculaire personnalisée. C'est aussi une reconnaissance pour ce partenariat public-privé qui a été soutenu par le cancéropôle CLARA et le LYONBIOPOLE », conclut le Dr Nicolas Pasqual, PDG d’ImmunID.

 


 

A propos de la divpénie www.divpenie.com 

La divpénie est un biomarqueur diagnostique et pronostique visant à mesurer le niveau des défenses immunitaires d'une personne, son bouclier immunitaire. Elle repose sur la mesure, à partir d'un échantillon sanguin, de la diversité des récepteurs des lymphocytes T et B par les tests propriétaires ImmunTraCkeR® ou Immun’Ig®, permettant d’identifier et de caractériser les réarrangements V(D)J au niveau de l’ADN génomique. La définition précise du seuil de diversité attendu pour des sujets sains et immunocompétents est en cours de validation clinique. Au-dessous de ces niveaux, on reconnaît qu'un patient est Divpénique et cette diversité réduite du répertoire induit une fragilité, d'où les qualités diagnostiques, voire pronostiques, du biomarqueur. Le concept a été introduit par la société ImmunID Technologies en 2010. Plus de 700 patients sont inclus dans divers essais cliniques collaboratifs initiés autour de ce biomarqueur très innovant mis en jeux dans une multitude de processus pathologiques, comme dans le vieillissement.

A propos du Centre Léon Bérard www.centreleonberard.fr 

Situé à Lyon, le Centre Léon Bérard (CLB) est l’un des 20 Centres de lutte contre le cancer français (Groupe UNICANCER). Etablissement de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC), à but non lucratif, il assure trois missions : le soin, la recherche et l’enseignement dans le domaine de la cancérologie. Il accueille plus de 23 000 patients par an, venant de la région Rhône-Alpes, de France et aussi de l’étranger. Sa vocation est d’offrir aux personnes souffrant d’un cancer une prise en charge globale de qualité et l’accès aux avancées de la recherche. Ses 170 cliniciens s’impliquent avec plus de 350 chercheurs dans des programmes de recherche fondamentale, avec le Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon (CRCL), reconnu centre d’excellence par le ministère de l’Enseignement et de la Recherche. Le Centre Léon Bérard dispose également d’une direction de la recherche clinique et de l’innovation dynamique et d’un Centre d’Essai Clinique de Phase Précoce labellisé par l’Institut National du Cancer.

A propos d'ImmunID Technologies www.immunid.com

ImmunID Technologies est une société innovante, conceptrice de produits et de services uniques pour le diagnostic biologique basée à Grenoble. Depuis 2005 elle développe des outils qui permettent d'analyser la diversité du système immunitaire d'un individu afin d'exploiter cette donnée biologique pour l'innovation thérapeutique et en pratique clinique. ImmunID est à l'origine de la divpénie®. Ce biomarqueur mesure le niveau des défenses immunitaires d'une personne, caractérisé par son bouclier immunitaire, et apporte un outil supplémentaire à la mise en œuvre d’une médecine plus personnalisée, notamment pour le suivi des patients en cours de traitements anti-cancéreux par des anticorps mono-clonaux, les Interleukines ou la chimiothérapie (cancer du sein, du poumon, la leucémie et le lymphome), ainsi que pour les maladies infectieuses (HIV, HCV, septicémie). Ceci ouvre la voie à un guidage thérapeutique plus précis, voire à des innovations thérapeutiques visant à consolider ces défenses. L'activité d'ImmunID est orientée vers la création et la commercialisation de produits standardisés et de services pour la médecine et l'industrie pharmaceutique.

 

Contacts presse :

ImmunID Technologies     Aleksandra Bogdanovic-Guillon, press@immunid.com +33 (0)6 14 76 73 29

Centre Léon Bérard           Nathalie Blanc, nathalie.blanc@lyon.unicancer.fr – +33 (0) 4 78 78 51 43

                                               Maryline Céa, maryline.cea@lyon.unicancer.fr – +33 (0)4 78 78 51 86

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 10:00

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Après le diagnostic d'un cancer du sein métastatique démarre généralement un traitement par chimiothérapie. Cependant, toutes les femmes ne sont pas égales face à la maladie et au traitement. Comment adapter alors au mieux la thérapie à chacune ? La Divpénie, biomarqueur développé par ImmunID, mesure la fragilité du système immunitaire adaptatif. Les recherches cliniques en cours au Centre Léon Bérard à Lyon montrent que la divpénie pourrait fournir aux médecins des informations efficaces pour orienter leurs choix thérapeutiques et laissent espérer qu’elle pourrait faire un jour partie des outils prédictifs utiles pour lutter contre ce fléau. Dans ce mois d’octobre rose ImmunID se mobilise contre le cancer du sein aux cotés de tous les acteurs de la santé.

 

« Lorsque je suis face à un malade, il est important de pouvoir identifier le degré de risque de toxicité auquel il est exposé. Ce risque peut venir de l'évolution de sa tumeur, mais également de son état général, du traitement… » indique le professeur Jean-Yves Blay, oncologue au  Centre Léon Bérard (CLB).

Aujourd'hui ImmunID est en droit d'espérer que son biomarqueur, la Divpénie, devienne un outil prédictif de l'efficacité thérapeutique apte à apporter cette information au clinicien. Depuis 2005 nous travaillons sur le répertoire immunitaire, avec un souhait, partir de cette composante immunologique que nous comprenons bien et avons su qualifier, pour développer des outils pour le diagnostic, voir le pronostic, des maladies graves, comme les cancers et les maladies infectieuses. Notre stratégie est simple : proposer les tests qui pourront mesurer avec précision le capital immunitaire du patient et en donner une image exploitable en clinique. Quelle que soit la pathologie et l'étape du traitement, le but est le même : aider le médecin à choisir la stratégie thérapeutique non seulement en fonction de la sévérité de la pathologie, mais également en tenant compte de la fragilité immunitaire. C'est sur ces fondements qu'est née en 2010 la Divpénie qui décrit l'état des défenses immunitaire d'un patient et caractérise à un moment donné son « bouclier immunitaire ». Grâce à une collaboration avec Roche Diagnostics France, le côté technique des tests a également été  optimisé pour incorporer les meilleures technologies et s'adapter aux impératifs cliniques.

Pour que cette mesure décrite par la Divpénie puisse être exploitée en clinique en tant que biomarqueur, ImmunID travaille avec des centres médicaux d’excellence de niveau mondial comme le CLB et les Hospices Civils de Lyon, tous deux à la pointe dans la Lutte contre le Cancer en France. « Le partage d’expertise entre les cliniciens et les chercheurs – immunologistes, biostatisticiens et bioinformaticiens – a été un atout considérable pour faire mûrir rapidement ces outils et les valider en pratique. » indique le Dr Nicolas Pasqual, PDG et co-fondateur d'ImmunID et continue « La rencontre avec le professeur Jean-Yves Blay et le Dr Christophe Caux nous a permis d'engager fortement ce travail sur le cancer du sein. Cette maladie nous touche tous et nous nous réjouissons de pouvoir prochainement aider les médecins à soigner les femmes atteintes, tout en préservant leur qualité de vie. »

Ces résultats cliniques ont été partagés mi-2011 avec la communauté médicale lors d'un des plus grands rendez-vous internationaux sur le cancer, le congrès de l'AACR, American Association for Cancer Research. Ils seront également présentés avant la fin de l'année au San Antonio Breast Cancer Symposium. La reconnaissance que représente la sélection de ces travaux par ce congrès mondial, consolide le positionnement d'ImmunID sur le créneau de la lutte contre le cancer du sein.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 13:45

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Le projet DivRescue vise à développer un nouveau protocole de prise en charge des patients cancéreux permettant d'évaluer l'état de leur système immunitaire et, au besoin, de stimuler sa reconstitution. Cette première mondiale repose sur la synergie de trois acteurs : deux biotech leaders en immunologie, en diagnostic et en pharmacie, ImmunID Technologies et Cytheris, et le Centre Léon Bérard, pionnier dans la recherche sur l’immunosuppression associée aux cancers. Le projet, labellisé par les pôles de compétitivité Medicen Paris Region et Lyonbiopôle dans le cadre du 11e appel à projets FUI, propose une approche intégrée de la prise en charge des patients dans le but d’augmenter la survie des patients immunodéprimés. Il s'intéressera d'abord au cancer du sein métastatique, puis à d'autres cancers solides métastatiques.

 

Paris, Grenoble, Lyon (France) 31 mai 2011 – Cytheris, compagnie biopharmaceutique basée à Paris, expert du développement de nouvelles thérapies pour l'immunomodulation, notamment à base de l'Interleukine-7, ImmunID Technologies, la start-up grenobloise spécialisée dans la surveillance de l'état immunitaire à l'origine de la divpénie, un biomarqueur nouveau en cours de tests cliniques permettant de juger de l'aptitude du système immunitaire à protéger le patient de manière optimale, et le Centre Léon Bérard situé à Lyon, centre de lutte contre le cancer, pionnier dans la recherche sur l’immunosuppression associée aux cancers, annoncent le démarrage du projet DivRescue dont l'objectif est d'intégrer dans la prise en charge du cancer l'évaluation de l'état immunitaire et la possibilité de reconstituer chez les patients ciblés les défenses affaiblies par la pathologie et les traitements. Cette approche théranostique vise une augmentation de la survie des patients ayant un mauvais pronostic et constitue une première mondiale.

Le projet, coordonné par Cytheris, se situe au croisement des domaines de compétences des trois partenaires. D'une part il y a les deux sociétés de biotechnologies leaders dans leurs domaines, ImmunID en diagnostic et Cytheris pour la partie thérapeutique, d'autre part le Centre de Lutte Contre le Cancer de Lyon, dont deux experts, Jean-Yves Blay, oncologue, professeur à l'Université Claude Bernard, président de l’EORTC (Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer), et le docteur Christophe Caux, immunologiste, s'intéressent de longue date à la contribution de la réponse immune dans la progression et le pronostic du cancer. Le Consortium témoigne de la volonté forte des trois entités d'allier leurs compétences pour que le projet DivRescue soit entouré d'une expertise unique dans l'approche immunologique du cancer.

« Cytheris se réjouit de pouvoir tester l'intérêt de l'Interleukine-7 dans cette approche globale du déficit immunitaire du patient cancéreux. Tous les outils et compétences sont en place pour démontrer le bénéfice thérapeutique qui résultera de cette prise en charge. » déclare le Dr Michel Morre, PDG de Cytheris.

« DivRescue s’inscrit dans une démarche de médecine personnalisée. Sa vocation est d'identifier les patients divpéniques présentant de faibles défenses immunitaires et de leur apporter un traitement d’immuno-reconstitution efficace. Au delà des expertises complémentaires des trois partenaires, nous soulignons le soutien des pôles de compétitivité qui contribue à créer un environnement propice à l’émergence de nouvelles solutions diagnostiques & thérapeutiques en France. » commente le Dr Nicolas Pasqual, PDG d’ImmunID.

« DivRescue est l’aboutissement en clinique thérapeutique d'un programme de caractérisation des anomalies immunologiques associées à la progression tumorale, démarré il y a plus de 10 ans au Centre Léon Bérard. » explique le Pr Jean-Yves Blay, oncologue dans ce Centre de Lutte Contre le Cancer à Lyon. « Ce premier projet nous a permis de mettre en évidence la valeur pronostique de la lymphopénie pour la toxicité et la survie chez les patients atteints de tous types de pathologies néoplasiques évolutives. Avec DivRescue nous allons tenter une première stratégie de correction numérique des lymphocytes T. Nous allons associer à ceci un suivi de la diversité du répertoire, car nous avons pu montrer que son altération – la Divpénie – est également un facteur majeur du pronostic, indépendant de la lymphopénie. »

DivRescue est labellisé par deux Pôles de compétitivités mondiaux, Lyonbiopôle et Medicen.

« DivRescue est une première mondiale en théranostique. Qu’ImmunID, membre administrateur représentant des PME au Lyonbiopôle, soit partie prenante de ce projet, confirme le rôle du pôle comme catalyseur d’innovation dans la lutte mondiale contre les maladies infectieuses et les cancers, ses domaines de spécialité. » déclare Yves Laurent, Directeur Général de Lyonbiopôle.

« Le projet DivRescue témoigne de la vitalité de la région Ile-de-France en recherche partenariale et de l'intérêt que de tels regroupements peuvent avoir. Il réunit des partenaires de grande qualité autour des thématiques porteuses au cœur de nos préoccupations : diagnostic, thérapeutiques et hautes technologies pour la santé. Nous nous réjouissons de ce succès mérité. En outre, le fait que Lyonbiopôle et Medicen soient colabelisateurs est un bon exemple de l’effet multiplicateur, créateur de valeur, de leur coopération. » ajoute François Chevillard Délégué Général du pôle de compétitivité Medicen Paris Region.

Au cœur du projet DivRescue, il y a une première mondiale : identifier les patients cancéreux porteurs d'un risque accru de rechute et d'infection, et leur proposer un traitement immuno-reconstituant qui améliorerait significativement leur pronostic. Les opérations cliniques se dérouleront au Centre Léon Bérard, un centre hospitalier de pointe ayant une bonne capacité de recrutement de patients et une expertise unique en immunologie des cancers. Le projet va exploiter dans un premier temps la divpénie, l'analyse fine du potentiel immunitaire d'un patient rendue possible par la technologie Multi-N-plexe/ImmunTraCkeR conçue par ImmunID, pour identifier les patients au profil associant lymphopénie et Divpénie (une faible diversité du répertoire des lymphocytes) établi comme étant de mauvais pronostic chez les patientes atteintes du cancer du sein métastatique par les travaux de Jean-Yves Blay et de Christophe Caux. Ces patients présentant une lympho-divpénie se verront proposer un traitement par l'Interleukine-7 recombinante humaine (CYT107) mis au point et produit par Cytheris, apte à stimuler la production des lymphocytes et d'induire ainsi la reconstitution de la diversité du système immunitaire, notamment en ce qui concerne les lymphocytes T CD4 et CD8. L’impact du traitement par l’IL7, évalué sur la reconstitution T (restauration de la lympho-divpenie) et sur la réponse immune spécifique, sera corrélé à son bénéfice clinique.

Le projet, qui doit durer 3 ans, devrait permettre aux partenaires de poursuivre le développement de divers outils de technologies cellulaires, moléculaires et bio-informatiques en immunologie, d'adapter l'analyse de la divpénie au contexte spécifique de la reconstitution de l'immunité par CYT107 qui vise les cellules T CD4 et CD8 et à montrer que cette restauration se traduit par la diminution de toxicité, du risque infectieux et de rechute, avec un impact mesurable sur la qualité et la durée de vie du patient. Suivront ensuite d’autres études cliniques multicentriques avec l'Institut Gustave Roussy, Villejuif, comme partenaire privilégié.

Dans un premier temps le Consortium s'intéressera au cancer du sein métastatique, puis à d'autres tumeurs solides métastatiques, notamment les sarcomes métastatiques et les cancers de l’ovaire.

Le projet est financé à hauteur de 2,6 M€ par le 11e appel à projets R&D du Fonds Unique Interministériel (FUI), géré par OSEO, ainsi que le FEDER.

 

A propos de la divpénie - http://divpenie.com/

La divpénie est un biomarqueur diagnostique et pronostique en cours de validation clinique visant à mesurer le niveau du capital immunitaire d'une personne tout au long de sa vie, et a fortiori pendant et après un traitement. Elle est définie par ImmunID comme une baisse de la diversité immunitaire des lymphocytes, correspondant à la réduction de la diversité des récepteurs T et B.Elle repose sur la mesure, à partir d'un échantillon sanguin, de la diversité des récepteurs par les tests ImmunTraCkeR® ou Immun’Ig®, permettant d’identifier et de caractériser les réarrangements V(D)J au niveau de l’ADN génomique. La définition précise du seuil de diversité attendu pour des sujets sains et immunocompétents est en cours. Au-dessous de ces niveaux, c’est la Divpénie. D'après les essais cliniques menés chez les patientes atteintes du cancer du sein métastatique, le profil associant lymphopénie et Divpénie semble être de mauvais pronostic. Plus de 700 patients sont inclus dans divers essais cliniques collaboratifs initiés autour du concept de la divpénie.

A propos de l'Interleukine 7 humaine recombinante (CYT107)

L'Interleukine-7 recombinante humaine (CYT107) est un modulateur critique pour la récupération et l’amélioration des taux de lymphocytes T. En tant que facteur de croissance et cytokine physiologiquement produite par le thymus et d'autres épithéliums, l'Interleukine-7 (IL-7) a un rôle essentiel, et dans certains cas non redondant, pour stimuler le développement de lymphocytes T, au niveau du thymus, comme pour leur expansion périphérique. Des essais cliniques menés sur plus de 180 patients en Europe, Amérique du Nord, l'Afrique du Sud et au Taiwan ont démontré la capacité d'IL-7 à stimuler et protéger des lymphocytes T CD4 et CD8.

A propos de Cytheris - www.cytheris.com

Cytheris S.A. est une société biopharmaceutique française centrée sur la recherche et le développement de molécules innovantes au cœur de l’immuno-modulation. Ces médicaments visent à reconstituer et renforcer l’activité du système immunitaire de patients atteints de cancer, d’infections chroniques virales ou bactériennes (comme le VIH ou l’hépatite C) ou ayant subi des traitements lymphopéniants, des chimiothérapies ou des greffes de moelle ou de cellules hématopoïétiques. Fondée en 1999, la société est basée dans la région parisienne à Issy-les-Moulineaux et possède une filiale à Rockville (MD, Etats-Unis). Actuellement, Cytheris mène plusieurs essais cliniques internationaux sur l'usage d'IL-7 dans les infections virales chroniques (HIV, HCV, HBV), et en cancérologie.

A propos d'ImmunID Technologies - www.immunid.com

Basée à Grenoble, France, ImmunID Technologies est une société de diagnostic moléculaire qui, à partir d'une méthode propriétaire permettant l'analyse de la diversité du répertoire immunitaire, développe et commercialise des tests et des services innovants dédiés à l'analyse de l'état immunitaire. ImmunID a notamment introduit en 2010 un nouveau biomarqueur, la divpénie®, pouvant rendre compte de l'étendue des défenses immunitaires d'une personne, au-delà de la simple numération lymphocytaire, ce qui a contribué à la formulation du concept de la Divpénie®, définie comme un état clinique de diversité lymphocytaire réduite, facteur pronostique d'un risque accru d'infection et de mortalité. Avec son offre, ImmunID contribue au développement de la médecine personnalisée, notamment pour le suivi des patients en cours de traitements anti-cancéreux par des anticorps mono-clonaux, les Interleukines ou la chimiothérapie en cancérologie (cancer du sein, du poumon, la leucémie et le lymphome), ainsi que pour les maladies infectieuses (HIV, HCV et en cas de septicémie). L'entreprise est membre de l’ADEBAG, du Lyonbiopôle et du Cancéropôle CLARA.

A propos du Centre Léon Bérard - www.centreleonberard.fr

Situé à Lyon, le Centre Léon Bérard est membre d’UNICANCER (groupe qui rassemble tous les centres de lutte contre le cancer en France) et de la Fédération française des centres de lutte contre le cancer. Ce groupe rassemble 20 hôpitaux français dédiés aux patients atteints de cancer. Le Centre Léon Bérard est un établissement de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC), à but non lucratif, qui assure trois missions : le soin, l’enseignement et la recherche dans le domaine de la cancérologie. Il accueille 22 500 patients par an venant de la région Rhône-Alpes, de France et aussi de l’étranger. Sa vocation est d’offrir aux personnes souffrant d’un cancer une prise en charge globale de qualité et l’accès aux avancées de la recherche. Ainsi, 170 cliniciens s’impliquent avec plus de 350 chercheurs dans des programmes allant de la recherche fondamentale, avec le Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon, reconnu centre d’excellence par le Ministère de l’enseignement et de la recherche, et le Centre d’Essai Clinique de Phase Précoce labellisé par l’Institut National du Cancer.

A propos du 11e Appel à projets FUI

Dans le cadre de cet appel, 83 nouveaux projets collaboratifs de recherche et développement émanant de 52 pôles de compétitivité seront financés par l’État à hauteur de 76 M€ via le FUI (Fonds unique interministériel). La mobilisation des collectivités territoriales et des fonds communautaires (FEDER) sur la plupart de ces projets complète ce financement à hauteur de 56 M€. Les 83 projets retenus ont été sélectionnés parmi 185 dossiers présentés, en tenant compte de leur caractère innovant et de l’activité économique qu’ils devraient générer.

Pôles de compétitivités:        www.lyonbiopole.com         www.medicen.org

 

Contacts presse :

Cytheris – ANDREW LLOYD & ASSOCIATES     http://www.ala.com +33 1 56 54 07 00 

ImmunID Technologies                                      direction@immunid.com +33 4 38 78 57 70

Centre Léon Bérard – Nathalie Blanc, blancn@lyon.fnclcc.fr ; Maryline Céa, cea@lyon.fnclcc.fr – +33 4 78 78 51 43/ 51 86

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 14:00

Fin mars dernier s'est tenue à Lyon la 3ème Journée scientifique du Centre Léon Bérard (CLB), Centre Régional de Lutte Contre le Cancer de Lyon. A cette occasion réunissant les médecins et les chercheurs du site du CLB  pour présenter leurs travaux, l'équipe projet Lymphos1 (collaboration ImmunID et CLB) a présenté pour la première fois les travaux* montrant la valeur prédictive de la Divpénie chez les patientes atteintes de cancer du sein métastatique. Ces résultats sont issus de l'étude clinique Lymphos1 menée depuis 2008 avec le CLB, pilotée par le professeur Jean-Yves Blay, oncologue, et le Dr Christophe Caux, immunologiste avec le soutien financier du CLARA.

Les travaux ont retenu un vif intérêt de la part des cliniciens et remportent le prix du poster dans la catégorie « Etude Clinique » (sponsorisé par Roche Pharma).

Cette reconnaissance témoigne de la qualité de la collaboration qui s'est construite entre le CLB et ImmunID. Les médecins et les scientifiques du CLB cherchent constamment à améliorer l'aide apportée aux patients atteints du cancer. ImmunID est heureux d'y contribuer en développant des outils pour évaluer plus finement l’état immunitaire des malades et ainsi adapter la force du traitement au capital immunitaire du patient, voire aider les médecins à choisir des traitements pour restaurer ses défenses immunitaires.

 

*Divpenia (low TCR diversity): a prognosis factor of overall survival in metastatic breast cancer

Manuarii MANUEL1,4, Olivier TREDAN2, Thomas BACHELOT2, Tioka RABEONY1, Sylvie CHABAUD3, Jean-François MOURET1, Audrey GRIVES1, Solène PEREZ1,Gilles CLAPISSON5,6, Alain PUISIEUX7 , Jean Yves BLAY4,6, Christophe CAUX4,6, Nicolas PASQUAL1, Christine MENETRIER-CAUX4,6

1 ImmunID, 2 Département de médecine, 3 Département de bio-statistique, 5 Département de Thérapie cellulaire, 6 Plateforme d’immunomonitoring P3I du Centre Léon Bérard, 4 Equipe N°11, 7 équipe N°2 du Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon INSERM U1052  /  CNRS UMR5286  / UMR_S1052.

 

A propos  de Lymphos1, l'étude clinique en collaboration avec le CLB :

L'étude clinique Lymphos1 est réalisée en collaboration avec le CLB dans l’objectif d’établir la valeur prédictive de la diversité combinatoire chez les patientes atteintes de cancer du sein métastatique. Cette étude réalisée sur une cohorte rétrospective et prospective de validation a permis de mettre en évidence la valeur pronostique de ce marqueur. Nous avons ainsi établi qu’une faible diversité combinatoire appelée «divpénie», seule ou combinée à la numération lymphocytaire au travers de l’analyse du score NDL® (Numération Diversité Lymphocytaire), était associée à un risque de décès accru. Ce marqueur permettra d’aider le clinicien dans le choix du traitement et de proposer une stratégie thérapeutique innovante aux patients les plus à risque.

Lymphos1 est soutenue par le Cancéropole CLARA et son programme de Preuve de concept clinique. Le projet est labellisé par le Lyonbiopôle.

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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 10:00

hopitauxLyon

Grenoble, France – ImmunID, société de diagnostics innovants en immunomonitoring et médecine personnalisée en cancérologie et maladies infectieuses, annonce aujourd’hui le démarrage de l’étude clinique prospective RIPAL sur des patients atteints de lymphomes ou de leucémies lymphoïdes chroniques. Cette étude vise à identifier précocement les patients à risque infectieux sur la base de leur cartographie immunitaire pour aider les médecins à adapter au mieux les traitements anti-cancéreux.

 

«Nous sommes heureux de débuter cette nouvelle phase de validation en onco-hématologie clinique en étroite collaboration avec les Hospices Civils de Lyon et plus particulièrement avec une équipe de premier rang telle que celle dirigée par le Pr Gilles Salles»  indique Nicolas Pasqual PDG d’ImmunID. «Cette étude clinique de grande ampleur réalisée avec une équipe clinique reconnue mondialement pour ses travaux sur les lymphomes et les LLC, vient renforcer l’évaluation de la valeur diagnostique et pronostique de la qualité du répertoire immunitaire étudiée avec nos deux tests phares grâce au score NDL® d’ImmunID. A terme elle a pour objectif d’aider les médecins à caractériser et suivre l’évolution du déficit immunitaire d’un patient grâce à la mesure du Biomarqueur de «Divpénie®» et ceci durant toute la durée du traitement anticancéreux».


equipe-RIPAL.jpg

«Les outils d’étude du répertoire immunologique développés par ImmunID constituent une approche innovante et originale pour apprécier le statut des défenses immunitaires des patients atteints de cancers hématologiques », selon la Pr. Gilles Salles Responsable du service d'Hématologie clinique. «Ceci peut avoir une importance dans la conduite des traitements anticancéreux et la surveillance des effets secondaires. L’objectif de l’étude RIPAL est de préciser cet apport, et nous souhaitons avancer rapidement pour savoir si ce nouveau test nous aidera à mieux prendre en charge les patients atteints de lymphomes et de leucémies lymphoïdes chroniques.»

 «Le démarrage de cette étude s'inclut dans le cadre du plan d'investigations cliniques ambitieux lancé par ImmmunID aux fins de soutenir la validation des applications de ses  tests auprès de la communauté scientifique et industrielle. L'envergure de ces études et la qualité et l'expertise des équipes cliniques qui collaborent à ces programmes, pour cet axe onco-hématologique l’équipe du Pr Gilles Salles, sont absolument fondamentales pour asseoir, de manière pérenne dans le temps, le succès des outils proposés par ImmunID.»» indique Cécile Thébault SOFIMAC.

 

A propos de l’étude R I P A L  (Répertoire Immunologique chez les Patients Atteints de Lymphomes et de leucémies lymphoïdes chroniques) :

 

Contexte : Les lymphomes et les leucémies sont des pathologies fréquentes avec respectivement 11000 et 6000 nouveaux cas par an en France. La mortalité est liée principalement à l’échappement thérapeutique mais aussi aux complications infectieuses en rapport avec l’immunodéficience induite par les traitements et la maladie elle-même. Les lymphocytes B et T assurent la reconnaissance spécifique des pathogènes grâce à des récepteurs membranaires spécifiques appelés BCR (B Cell Receptor) et TCR (T Cell Receptor). Un répertoire de lymphocytes normal est composé d’une très grande diversité de récepteurs BCR et TCR lui permettant de reconnaitre une infinité de pathogènes différents. Des données récentes indiquent que les modifications de ce répertoire immunitaire des lymphocytes influencent la toxicité et la réponse au traitement. Notamment une faible diversité du répertoire, appelée « Divpénie® » conduirait à une augmentation des risques infectieux.

Objectif de l’étude : La société ImmunID a développé 2 kits (ImmunTraCkeR® et Immun’Ig®) ainsi que le score NDL® permettant entre autre de caractériser et suivre l’évolution de la diversité du Répertoire Immunitaire d’un patient et du clone identifié au diagnostic pendant toute la durée du traitement mais surtout de détecter très précocement l’apparition d’une Divpénie® en cartographiant la diversité des réarrangements V-J des récepteurs BCR et TCR.

L’étude clinique RIPAL réalisée par le service d’hématologie des Hospices Civils de Lyon, à Lyon-Sud, et dirigée par le Pr Gilles Salles, porte sur plus de 100 patients au diagnostic ainsi qu’en suivi de traitement (par anticorps anti-CD20 rituximab et/ou diverses chimiothérapies). L’étude a pour objectif de décrire les variations de la cartographie du répertoire immunitaire conduisant à une divpénie à l’aide des dispositifs de diagnostic in vitro développés par ImmunID.  La détection précoce du biomarqueur « Divpénie® » permettrait d’identifier rapidement les patients à risque infectieux et aiderait les médecins à adapter au mieux le traitement (choix du type de chimiothérapie, dose, traitements prophylactiques complémentaires …).

 

Définition de la divpénie : cliquer ici.


 hopitauxLyonA propos des HCL :

 Deuxième Centre Hospitalier Universitaire de France, les Hospices Civils de Lyon sont un établissement public de santé. Forts de leurs 200 ans d’histoire, ils regroupent  15 établissements de soins, généralistes ou de spécialités, structurés autour de 6 groupements hospitaliers : Nord, Sud, Est, Edouard Herriot, Gériatrie et Hôpital Renée Sabran.

Leurs professionnels assurent au quotidien leurs missions de soins, d’enseignement, de recherche et d’innovation médicale.


Leurs missions 

  • Les HCL garantissent une offre de soins de recours et de proximité en proposant des solutions adaptées à toutes les pathologies des patients ;
  • Ils sont un acteur incontournable de l’enseignement pour les personnels médical et paramédical, à travers leurs écoles de formation et leur collaboration avec les facultés de médecine, d’odontologie et de pharmacie ;
  • Ils occupent une place majeure dans le domaine de la recherche médicale française, sur le plan académique comme de la recherche clinique, en lien avec l’Université, les établissements publics scientifiques et techniques et les entreprises du secteur de la santé ;
  • ils participent à des actions de santé publique, de dépistage, de prévention et d’éducation à la santé, en lien avec l’Etat, l’assurance maladie et les collectivités locales (plans cancer, Alzheimer, maladies rares, handicap, etc.).

Quelques chiffres

  • 22 500 professionnels dont 5 000 médecins
  • Plus de 5 200 lits et 400 places d’hôpital de jour
  • Un budget de plus de 1,5 milliards d’euros
  • 1,4 millions de journées d’hospitalisation (hors long séjour)
  • 900 000 consultations annuelles
  • 220 000 passages aux urgences par an
  • plus de 10 000 accouchements par an
  • près de 300 greffes d’organes par an
  • 3000 professionnels formés chaque année.

 

logo-immunidinternetsmal.gifA propos d’ImmunID : Située à Grenoble et Lyon, ImmunID est une société de diagnostic, fortement impliquée dans le développement de biomarqueurs pour la  médecine personnalisée. ImmunID est leader de l’analyse de la diversité combinatoire du répertoire immunitaire. Grâce au concept original de « météo immunitaire », la société propose des solutions de diagnostic et d’immunomonitoring innovantes pour caractériser des dysfonctions du système immunitaire ou encore analyser l’impact des immunothérapies sur le répertoire immunitaire. Dans le segment Biotech & Pharma, les solutions ImmunTraCkeR® et ImmunIG® sont notamment utilisées de la recherche à la validation clinique en cancérologie et infectiologie pour mesurer la sécurité et l’efficacité de molécules telles que les chimiothérapies et les anticorps monoclonaux (ex anti CD20), les Interleukines (IL2, IL7…), les vaccins (prophylactiques ou thérapeutiques).

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 10:00

bouclier-immunitaire-immunid-copie-1.jpg 

English version of Divpenia, click here >>

 

ImmunID est heureux de présenter la définition de la Divpénie, un biomarqueur  visant à mesurer le niveau de capital immunitaire d'une personne tout au long de sa vie, et notamment avant, pendant et après un traitement. La mesure de la divpénie  apporte un outil supplémentaire pour la médecine personalisée.

 

Définitions générales

Les lymphocytes sont les cellules contrôlant majoritairement la réponse immune spécifique, et sont impliqués notamment dans la réponse vaccinale. On distingue les lymphocytes T et les lymphocytes B. Les lymphocytes B sont à l’origine de la production d’anticorps, les lymphocytes T (T CD4+) modulent/contrôlent  la réponse B et d’autres réponses immunes et jouent un rôle effecteur cytotoxique (T CD8+).

 

La diversité immunitaire est une caractéristique du répertoire des lymphocytes T et B à un temps donné de la vie de l’individu et représente l’étendue de la variété des récepteurs membranaires spécifique TCR (T cell receptor)  et BCR (B cell receptor) de ces lymphocytes, récepteurs capables de reconnaître de manière très spécifique les antigènes, en particulier provenant de micro-organismes ou des substances étrangères à l’organisme.

 

La divpénie est caractérisée par une faible diversité immunitaire des cellules lymphocytaires dans un échantillon sanguin indépendamment de la numération lymphocytaire. Selon le contexte clinique, une diminution de la diversité immunitaire des lymphocytes T et/ou B dans le sang conduira à une divpénie qui pourra être jugée sévère ou modérée.

 

Diagnostic 

La divpénie est détectée par la mesure de la diversité des récepteurs des lymphocytes T et B (TCR ou BCR) avec les tests ImmunTraCkeR® ou Immun’Ig®, permettant d’identifier et de caractériser les réarrangements V(D)J au niveau de l’ADN génomique.

Dans les conditions développées en 2010 par ImmunID, la diversité attendue pour des sujets immunocompétents et sains est comprise entre 65% et 85% pour la chaîne Beta des récepteurs T (TCR beta) et entre 70% et 90% pour la chaine lourde des immunoglobulines (IgH). 

Tout comme dans les cas d’une lymphopénie, une partie de la population peut présenter une légère divpénie pouvant devenir pathologique si elle descend en dessous d’un certain seuil. Ce seuil sera potentiellement corrélé à un bouclier immunitaire spécifique plus faiblement efficace face à une infection ou bien en réponse à une vaccination.

Des travaux sont en cours sur plusieurs centaines de patients avec des équipes de recherche de laboratoires académiques pour mesurer les différents seuils de divpénie et les conséquences cliniques associées.

 

 

Exemple d’illustrations de répertoire immunitaire dans différentes conditions.

ImmunID cartographie immunitaire divpenie

Classification 

La divpénie peut être classée en fonction du type de lymphocytes (B ou T) présentant une diversité réduite.

Il est possible de distinguer 3 types de divpénie :

Une divpénie T :  indique qu’il y a une diminution de la diversité immunitaire des lymphocytes T alpha/beta ou gamma/delta, mais que la diversité des lymphocytes B est normale. C’est le cas lors d’une infection par le VIH qui détruit spécifiquement les lymphocytes T de type CD4, mais aussi lors d’un traitement immunosuppresseur tels que les chimiothérapies ou encore les anticorps monoclonaux ciblant spécifiquement des récepteurs membranaires des lymphocytes T (ex : anti-CD3+).

Une divpénie B : indique qu’il y a une diminution de la diversité immunitaire des lymphocytes B, mais que la diversité des lymphocytes T n’est pas affectée. Ceci peut être le cas lors d’un traitement par des anticorps monoclonaux (ex : anti-CD20 ou anti-CD19) ciblant spécifiquement des récepteurs membranaires des lymphocytes B.

Une divpénie T et B : touche les 2 populations de lymphocytes. Ceci peut être par exemple le cas lors de la réunion des 2 circonstances décrites ci-dessus (par exemple une chimiothérapie et un traitement anticorps) induisant une immunosuppression ou lors d’une irradiation radioactive corporelle d’ordre médicale ou accidentelle, ou encore suite à une aplasie médullaire lors d’une greffe de cellules souches hématopoïétique ou encore d’une immunosuppression pour transplantation…

Concept du score NDL®, (Numération Diversité Lymphocytaire)

Graphique associant la numération des lymphocytes et la diversité immunitaire. Ce score permet de stratifier les patients sur la base de la mesure de la numération et de la diversité immunitaire des lymphocytes.

 

Les causes possibles de Divpenie

Les causes de divpénie sont sensiblement les mêmes que celles d’une lymphopénie, à l’exception des lymphoproliférations qui peuvent provoquer une divpénie cachée ( "paradoxe" de la numération lymphocytaire).

 

Il est possible de classer les causes de divpénie en 4 catégories : 

Physiologique

·      liée au vieillissement : dans la population de plus de 65 ans, une partie des personnes âgées présente une lymphopénie, associée à une divpénie (sûrement liée à une augmentation du nombre de lymphocytes mémoires, et un appauvrissement en lymphocytes T naïfs)

Infections

·      infection virale par exemple le SIDA, avec une activité de destruction de certains lymphocytes par le VIH

·      infection par le parvovirus B19

·      infection par HTLV1 aboutissant à des cancers viro-induits tel que certaines leucémies (ATL).

Maladies non infectieuses

·      lymphoprolifération d’origine cancéreuse (leucémie, lymphome), ou consécutive à une maladie du greffon après greffe de cellules souches hématopoïétiques...

·      certaines maladies auto-immunes

·      déficit congénital

·      cancers métastatiques

Traitements

·      chimiothérapie

·      anticorps monoclonaux anti lymphocytes (CD20, CD19, CD3…)

·      interféron ou certaines autres cytokines ou chimiokines…

·      corticothérapie prolongée.

·      radiations nucléaires.

·      immunosuppression pour transplantation d’organe.


Origine du mot divpénie® et du concept NDL®

Le terme divpénie (ou divpenia en anglais) et le concept NDL® ont été proposé pour la première fois en Janvier 2008 par le co-fondateur de la société ImmunID (Grenoble France) Nicolas Pasqual  et développés par l’équipe ImmunID en collaboration avec des chercheurs académiques et cliniciens de renommée internationale, du CEA, de l’INSERM, du CNRS, et plus particulièrement des équipes de premiers rang de l’hôpital Marie Lannelongue, du Centre Léon Bérard, des Hospices Civils de Lyon, du CHU de Grenoble, de la Pitié Salpêtrière. Ces collaborations dont la plupart sont toujours en cours, ont permis de décrire l’évolution de ce biomarqueur durant un traitement. Elles participent activement à la démocratisation de l’immunomonitoring en permettant de qualifier plus précisément et plus simplement le capital immunitaire d’une personne, en combinant la numération et la diversité immunitaire. 

 

Remerciements

Nous remercions très chaleureusement les Dr Sylvia Cohen-Kaminsky, Dr Christophe Caux, Dr Christine Caux, le Pr Gilles Salles, Dr Sébastien Weisbuch, Dr Jean-Francois Mouret, M Manuarii Manuel,  Mme Solène Pérez, Mme Nadia Plantier pour la relecture, et leurs commentaires scientifiques et médicaux ayant permis l'élaboration et l'affinage de cette définition.


Ces travaux ont été possibles grâce au soutien actif du CEA / iRTSV, de l’INSERM, du Lyonbiopôle, de L'ADEBAG,  d’OSEO, de la Région Rhône Alpes, de l'incubateur Grain, de la Métro, de la Ville de Grenoble. Sans oublier les investisseurs financiers d’ImmunID, Vizille Capital Innovation, Sudinnova, Sofimac Partners ainsi que CEA investissement, un grand merci pour tout votre soutien.

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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 14:15

Ce projet a pour objectif la validation du Biomarqueur NDL®  et du test ImmunTraCkeR® dans le cadre du suivi de l’efficacité d’un traitement et du dépistage précoce du risque infectieux suite à une chimiothérapie et/ou à l’administration d’anticorps monoclonaux. Ce financement permet d’intensifier les développements cliniques de la société en complément du projet Lymphos’1 co-financé par le Cancéropole CLARA (voir l’annonce du 14 octobre 2008).

ImmunID S.A.S., société de biotechnologie spécialisée dans l’immunomonitoring annonce aujourd’hui le soutien d’OSEO pour financer le programme qui permettra de valider cliniquement  le test diagnostic ImmunTraCkeR® en cancérologie. Ce financement qui s’inscrit naturellement dans les axes prioritaires du Lyonbiopôle, constitue une nouvelle reconnaissance du concept de «météo immunitaire» dans le domaine de la médecine personnalisée.

«Nous sommes très heureux d’avoir obtenu cette avance remboursable d’OSEO. Cet appui, au delà de l’impact financier, permet à ImmunID de consolider ses partenariats académiques au sein du Lyonbiopôle notamment avec le Centre Léon Bérard et les Hospices Civils de Lyon. Ce programme de recherche clinique a pour objectif d’accélérer la validation diagnostique et pronostique du test ImmunTraCkeR®. Ce dernier permet de suivre le biomarqueur NDL® qui mesure la qualité du "bouclier immunitaire" d’un patient à partir d’une simple prise de sang.» indique Nicolas Pasqual, PDG d’ImmunID.

«Nous souhaitons ainsi améliorer la médecine personalisée en aidant les cliniciens à évaluer le niveau de risque infectieux des patients et adapter le traitement de chimiothérapie seule ou combinée à des anticorps monoclonaux. Avec ce nouveau soutien, toute l’équipe d’ImmunID est en capacité d’agir pour proposer aux cliniciens, à l’issue du programme, des diagnostics plus personnalisés pour des soins encore plus ciblés.» rajoute Sébastien Weisbuch directeur des opérations de la société.

Mme RATEL, chargée d’affaires d’OSEO indique que «le soutien qui vient d’être accordé à la société ImmunID s’inscrit dans une continuité d’accompagnement depuis la création en 2005. Issue du Concours à la Création d’Entreprises de Technologies Innovantes dont la mise en œuvre est assurée par OSEO pour le compte du Ministère, elle peut aujourd’hui, grâce à ce financement, lancer cette nouvelle étape visant la validation clinique de son test diagnostic du risque infectieux en cancérologie.»


A propos d’OSEO   

OSEO soutient l’innovation et la croissance des PME par ses trois métiers : aide à l'innovation, garantie des concours bancaires et des organismes de capital risque, financement des investissements et du cycle d'exploitation des entreprises aux côtés des banques.

Etablissement public de l’Etat, OSEO a pour mission de financer et d’accompagner les PME, en partenariat avec les banques et les organismes de capital-investissement, dans les phases les plus décisives du cycle de vie des entreprises.


A propos d’ImmunID : Créée en 2005, ImmunID est leader de l’analyse génétique de la diversité combinatoire du répertoire immunitaire. ImmunID est une société de biotechnologie, membre actif du Lyonbiopôle, de l'Adebag et du cancéropôle CLARA, issue de l’Institut de Recherches en Technologies et Sciences pour le Vivant du CEA Grenoble.

Grâce au concept original de «météo immunitaire», ImmunID propose des solutions de diagnostics et d’immunomonitoring innovantes pour caractériser des dysfonctions du système immunitaire ou analyser l’impact des immunothérapies sur le répertoire immunitaire. Les deux domaines d’activités de la compagnie sont :

  • Les Biotech & Pharma : les solutions ImmunTraCkeR® et Immun’Ig® sont utilisées de la recherche à la validation clinique pour mesurer la sécurité et l’efficacité de molécules telles que les anticorps monoclonaux (ex: anti CD20), les Interleukines (ex:IL2, IL7…), les vaccins (prophylactiques ou thérapeutiques).
  • Le milieu médical : les solutions ImmunTraCkeR® et Immun’Ig® utilisées pour le diagnostic de certaines pathologies telles que les leucémies et lymphomes, et le suivi du niveau d’immunodéficience et la progression de la maladie ainsi que l’efficacité des immunomodulateurs. Les pathologies concernées sont en premier lieu les cancers du sang, les maladies infectieuses, les cancers, les maladies auto immunes…

Pour plus d’information : www.immunid.com et http://immunid.over-blog.com

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 14:15

Ce projet de 3 ans a pour objectif d’étudier le répertoire TCR pour prédire la lymphopénie chez les patientes souffrant d’un cancer du sein. 1 femme sur 10 développera un cancer du sein au cours de sa vie. Parce qu’il provoque 10 000 décès par an en France et 180 000 en Europe et aux Etats Unis. Ce cancer est la 2ème cause de mortalité de la femme après les maladies cardiaques. Dans 25% des cas, la mortalité survenant au début de la phase de rechute est due à des maladies infectieuses. L'équipe du Pr Jean Yves Blay et du Dr Christophe Caux (partenaire CLB –Inserm U590) a montré que cette mortalité est essentiellement liée à un dysfonctionnement du système immunitaire conduisant à une lymphopénie, à l'origine d’infections opportunistes d’origine bactérienne, fongique et plus rarement virale. Le projet Lymphos1  a pour objectif de valider l'utilisation d’un outil d’immuno-pronostique ImmunTraCkeR® développé par ImmunID qui en analysant le répertoire immunitaire permet d’identifier les patients à risques de mortalité suite à un traitement par chimiotérapie. Cet outil permettra directement aux cliniciens d’ajuster pour les patientes présentant une immunodéficience, la dose et le type de chimiothérapie et de prescrire des traitements alternatifs personnalisés.

A propos d’ImmunID : Créée en 2005, ImmunID est leader de l’analyse génétique de la diversité combinatoire du répertoire immunitaire. Grâce au concept original de « météo immunitaire », ImmunID propose des solutions de diagnostics et d’immunomonitoring innovantes pour caractériser des dysfonctions du système immunitaire ou analyser l’impact des immunothérapies sur le répertoire immunitaire. Les deux domaines d’activités de la compagnie sont :

  • Les Biotech & Pharma : les solutions ImmunTraCkeR® et Immun’Ig® sont utilisées de la recherche à la validation clinique pour mesurer la sécurité et l’efficacité de molécules telles que les anticorps monoclonaux (ex anti CD20), les Interleukines (IL2, IL7…), les vaccins (prophylactiques ou thérapeutiques).
  • Le milieu médical : les solutions ImmunTraCkeR® et Immun’Ig® utilisées pour le diagnostic de certaines pathologies telles que les leucémies et lymphomes, et le suivi du niveau d’immunodéficience et la progression de la maladie ainsi que l’efficacité des immunomodulateurs. Les pathologies concernées sont en premier lieu les cancers du sang, les maladies infectieuses, les cancers, les maladies auto immunes…Pour en savoir plus : www.immunid.com

 

A propos du Centre Léon Bérard : La recherche est désormais une part importante de l'activité du Centre Léon Bérard, centre régional de lutte contre le cancer de Lyon et Rhône-Alpes, établissement hospitalier dont la vocation est d'offrir une prise en charge pluridisciplinaire et globale aux personnes malades. Plus de 250 chercheurs travaillent actuellement aux côtés des praticiens pour comprendre et étudier les mécanismes qui conduisent à la formation tumorale, pour identifier des facteurs moléculaires pronostiques, développer des outils de diagnostic et des cibles thérapeutiques. Ils sont installés dans plus de 10 000 mètres carrés de laboratoires. Cet institut abrite deux unités labellisées CNRS l’UMR 5201 dirigée par Marc Billaud et l’UMR 5238 dirigée par Patrick Mehlen, et une unité Inserm l’U590 dirigée par Alain Puisieux.
Ces deux structures de recherche fondamentale travaillent en étroite collaboration avec l'unité d'oncologie moléculaire, laboratoire de transfert du Centre Léon Bérard, qui permet d'appliquer les découvertes fondamentales « au lit du patient », notamment de nouveaux marqueurs moléculaires pour améliorer le diagnostic et le pronostic des pathologies cancéreuses (neuroblastome, cancers du sein, etc.).
Un centre de ressources biologiques, un laboratoire du type P3, deux animaleries (petits et moyens animaux) et des équipements de pointe sont à la disposition de toutes les équipes de recherche, qui ont signé, ces dernières années, plus de 400 publications scientifiques dans des journaux internationaux à comités de lecture.

Pour en savoir plus : www.lyon.fnclcc.fr

A propos du Cancéropole CLARA : Le CLARA (Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes) est une initiative lancée et financée par les Pouvoirs Publics, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Cancer national et qui vise à développer la recherche en oncologie en Rhône-Alpes et Auvergne. Il fédère les acteurs académiques, cliniques et industriels des deux régions, au service d’une stratégie régionale, nationale et internationale de lutte contre le Cancer. En particulier, le CLARA contribue à la mise en place de partenariats entre industriels et laboratoires de recherche académiques et cliniques afin de favoriser les transferts technologiques pour le bénéfice des patients. L’ambition du Cancéropôle est de positionner l’inter-région Rhône-Alpes Auvergne comme site de référence européen en matière de lutte contre le Cancer.

A propos du dispositif Preuve du Concept du CLARA

L'établissement de la "Preuve du Concept" est une étape clé des projets de Recherche & Développement dans le domaine de la santé, qu'il s'agisse d'une démonstration chez l'animal (en préclinique) ou chez le patient (en clinique). A partir de ce niveau de validation, les projets ont un niveau de visibilité et de risque acceptables pour les principaux acteurs susceptibles de les financer, à savoir les industriels de la santé et les capitaux risqueurs. Les financements publics disponibles sont majoritairement alloués aux étapes en amont de la recherche académique. Ainsi, les premières étapes de développement et de validation qui mènent vers une Preuve du Concept restent difficiles à financer en France.
Partant de ce constat, le CLARA a lancé un dispositif de soutien de projets de "Preuve du Concept". Son ambition est de développer les partenariats entre les milieux académiques et industriels de Rhône-Alpes Auvergne dans le cadre de projets innovants et à fort potentiel, débouchant une Preuve du Concept et sur un transfert industriel. Au terme de trois années de fonctionnement, le CLARA a sélectionné 8 projets correspondant à un soutien financier de près de 14 M€,  grâce au concours des collectivités territoriales (2,5 M€) et à l'engagement financier des industriels (11 M€).

Pour en savoir plus : www.canceropole-clara.com  

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16 avril 2007 1 16 /04 /avril /2007 09:00

ImmunID à l’interface entre la cancérologie et l’infectiologie. Blog ImmunID, le 16/04/07.

Présentation de la philosophie générale de nos programmes d’étude du répertoire immunitaire pour aider au dépistage des patients cancéreux à haut risque de complications infectieuses graves ou mortelles afin de proposer une stratégie préventive de ces complications.

ImmunID développe des solutions d’immunosurveillance visant à identifier l’efficacité thérapeutique de vaccins, suivre de nouvelles approches d’immunothérapie, et proposer de nouveaux outils pronostiques et diagnostiques aux cliniciens/pharmaciens pour suivre des signatures immunitaires d’une infection et évaluer la meilleure thérapeutique à mettre en place. La réalisation de cette mission repose sur l’approche technologique originale développée par la société, basée sur l’étude des répertoires immunitaires qui, pour la première fois, permet d’utiliser de façon robuste l’identification des populations de lymphocytes T et B, effecteurs majeurs de l’immunité acquise.

En ce sens, ImmunID développe des briques technologiques intégrées d’immunosurveillance, afin d’accélérer et sécuriser la sortie de nouveaux produits biologiques, accéder à de nouveaux marchés et proposer des approches préventives et thérapeutiques innovantes pour une médecine plus personnalisée. Nous souhaitons ainsi démocratiser l’analyse du répertoire immunitaire à haut débit en le rendant accessible aux industries du diagnostic et pharmaceutiques. Dans ce sens, nos programmes de recherche en cancérologie ont pour objectif d’analyser les désordres du répertoire immunitaire du TCR chez les patients porteurs de cancers, afin  d’identifier le plus tôt possible les patients à haut risque de complications infectieuses graves ou mortelles, par le biais d’une analyse quantitative et phénotypique du répertoire T. De plus, grace à cette approche, les cliniciens espérent identifier les patients à bon pronostic, vis-à-vis de leur cancers, en mesurant leur capacité à se défendre contre ce dernier.

« Nous pensons qu’une méthodologie simple d’analyse du répertoire des lymphocytes T et B pourrait améliorer les performances de ces modèles pronostiques, et ainsi mieux identifier et mieux prévenir les complications infectieuses»
.Nous espérons ainsi valider les hypothèses de recherche des cliniciens et chercheurs travaillant sur les déficits immunitaires induits conduisant à une forte mortalité d’origine infectieuse, dont les plus importantes sont les infections bactériennes [streptocoque, staphylocoque aureus..], fongiques [candida, aspergillose…] et virales [CMV, HSV…]. La validation de notre approche technologique aboutira, nous l’espérons tous, à la mise sur le marché d’un outil utilisable en clinique de routine permettant d’aider les médecins dans leur choix thérapeutiques, sur la base d’une analyse du répertoire T et B, venant compléter leurs analyses classiques.

Nous nous faisons fort de contribuer ainsi à prévenir les risques d’infections opportunistes des patients que nous aurons pu détecter de manière précoce, comme étant «à risque». Les patients seront mieux suivis par les cliniciens qui pourront ainsi leur prescrire un traitement prophylactique personnalisé visant à prévenir ou traiter précocement les infections opportunistes. Par ailleurs, ces développements pourront être applicables à d’autres pathologies induisant des déficits immunitaires tel que des cancers viro-induits (HPV) et des immunodéficiences d’origines virales (HIV)…

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