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Immune intelligence for Life

 

" Suivre le systeme immunitaire du PATIENT, pas seulement sa maladie. "
Le système immunitaire est la police du corps, nous défendant chaque jour, à chaque instant, contre tout type d’aggressions. Cette défense immunitaire est centrale. Elle nous aide contre les maladies infectieuses, mais aussi pour combattre les cancers. Nous sommes désormais à l'ère de la médecine de précision, et le diagnostic personnalisé est en pleine expansion. Nous pensons qu'avec l'aide de ces tests immunitaires innovants, le plus grand nombre d'entre nous pourra bénéficier de traitements adaptés en fonction de son propre niveau de défense immunitaire.
Ce blog a pour objectif de vous présenter les évènements importants de la société ImmunID, les principes et les concepts immunologiques innovants, ainsi que les dernières avancées réalisées dans ce domaine.
12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 10:30

A decrease in the effectiveness of the immune system is at stake in various disease states. Dr. Sylvia Cohen-Kaminsky, Research Director at CNRS, Inserm unit UMR-S 999, Paris-Sud University, and General Secretary of the French Society of Immunology (SFI), will help decipher the subtle relationship between immunocompetence and cancer, and highlight the advantages of measuring immunocompetence.


Immunocompetence is the immune system's ability to produce an immune response following exposure to an antigen, as described in a previous discussion with Dr. Cohen-Kaminsky*. It is thus at the heart of "health".

What happens when immunocompetence decreases?
When immunocompetence decreases, this is called immunodeficiency. There are 3 types: innate, acquired or induced. "Bubble baby disease" is an example of innate immunodeficiency. These children are treated using bone marrow transplants, which restore, at least partially, their immune competence. The most common form of acquired immunodeficiency is of natural origin: immunosenescence. This is aging of the immune system caused by natural aging. It generally occurs from age 65 and results in a decrease of immunocompetence, notably with respect to antigens that have never been seen before. From an immunological perspective, it corresponds, among other aspects, to a decrease in the repertoire diversity of T and B lymphocytes. Acquired immunodeficiency may also be the result of disease states. Cancer thus sometimes "gags" the immune system, making it "silent" and inefficient at eliminating tumors [1], while certain chronic, viral or bacterial infections can "exhaust" the immune system [2]. HIV not only induces a decrease of immunocompetence, but by destroying lymphocytes, it directly causes an immunodeficiency, hence its name: human immunodeficiency virus. Lastly, the decrease in immunocompetence can also be induced by medicines, either voluntarily or as a side effect. Transplants, for example, require immunosuppressive therapies to prevent the transplant from being rejected. The induction of such immunodeficiency is transitional, and once the therapies are stopped, immune function can regenerate itself.

What do we know about the links between cancer and immunocompetence?
Immunocompetence and cancer have extremely interesting links to be studied in order to better care for patients. The former is in fact implied in both the appearance of cancer and in its cure. Having foreseen that immunocompetence could influence the evolution of their patients' disease states, in the 1970s-80s doctors tried to measure, or qualify, their patients' degree of immunocompetence. To do this, they injected them with model antigens, molecules that provoke an immune reaction, then they compared the immune response induced by these test antigens to that the patient showed to their cancer [3]. They thus confirmed that immunocompetence is a patient's ally: the more immunocompetent they are at the time of diagnosis, the better their prognosis.

Can you measure someone's immunocompetence?
Immunocompetence acts like sort of shield. Its "measurement", or characterization, could very well be valuable both for helping with prognoses and for better adapting treatments. Unfortunately, today we do not yet have a single tool that can measure all the dimensions of immunocompetence, however interest in this approach is constantly growing [4] and focused tests, like the immune companion test offered by ImmunID, excitingly and promisingly bring us that one step closer.

 

 


FRENCH

Quels liens entre le cancer et l'immunocompétence ?

Une baisse d’efficacité du système immunitaire est en jeu dans diverses pathologies. Le Dr Sylvia Cohen-Kaminsky, Directrice de recherche CNRS, unité Inserm UMR-S 999, Université Paris Sud, et Secrétaire Générale de la Société Française d'Immunologie (SFI), nous aide à décrypter le subtile jeu entre l'immunocompétence et le cancer, et évoque l'intérêt de la mesure de l'immunocompétence.


L'immunocompétence est la capacité du système immunitaire de monter une réponse immunitaire après exposition à un antigène, comme nous l'avons décrit dans un précédent entretien avec le Dr Cohen-Kaminsky*. Elle est donc au coeur de la "santé".

Que se passe-t-il lorsque l'immunocompétence baisse ?
Lorsque l'immunocompétence est en baisse, cela s'appelle l'immunodeficience. Il en existe 3 modes : innée, acquise ou induite. Les « enfants bulles » sont un cas d'immunodéficience innée. Ils sont soignés par des greffes de moelle osseuse, ce qui restaure, au moins partiellement, leur compétence immunitaire. La forme la plus courante de l'immunodéficience acquise est d'origine naturelle : c'est l'immunosénescence, le vieillissement du système immunitaire dû à l'âge. Elle intervient généralement à partir de 65 ans, et se traduit par une baisse d’immunocompétence, notamment vis-à-vis des antigènes encore jamais vus pas le système immunitaire. D'un point de vue immunologique, elle correspond notamment à une baisse de la diversité des répertoires de lymphocytes T et B. L'immunodéficience acquise peut aussi être due aux pathologies. Ainsi le cancer « bâillonne » parfois le système immunitaire, le rendant « silencieux » et inefficace à éliminer la tumeur [1], tandis que certaines infections chroniques, virales ou bactériennes, peuvent « épuiser » le système immunitaire [2]. Le VIH, non seulement induit une baisse d'immunocompétence, mais en détruisant des lymphocytes, il provoque une immunodéficience, d'où son nom : virus de l'immunodéficience humaine. Enfin, la baisse de l'immunocompétence peut également être induite par des médicaments, volontairement, ou comme effet secondaire. Les greffes, par exemple, nécessitent des traitements immunosuppresseurs afin d'éviter le rejet du greffon. L'induction d'une telle immunodéficience est transitoire, et à l'arrêt du traitement, la fonction immune peut se régénérer.

Que sait-on sur les liens entre le cancer et l'immunocompétence ?
L'immunocompétence et le cancer ont des liens extrêmement intéressants à étudier pour mieux soigner les malades. L’immunocompétence est en effet impliquée tant dans l'apparition du cancer, comme dans sa guérison. Ayant pressenti que l'immunocompétence pouvait influencer l'évolution de la pathologie, dans les années 70-80 les médecins ont essayé de mesurer, qualifier, le degré d'immunocompétence de leurs patients. Pour ce faire, ils leur ont injecté des antigènes – molécules qui provoquent une réaction immunitaire – dits modèles, puis ils ont comparé la réponse immune induite par ces antigènes tests, à celle que le patient manifestait contre son cancer [3]. Ils sont ainsi confirmé que l'immunocompétence est une alliée du patient : plus il est immunocompétent au moment du diagnostic, meilleur est son pronostic.

Peut-on mesurer l'immunocompétence d'un individu ?
L'immunocompétence agit comme une sorte de bouclier. La mesurer, voire la caractériser, pourrait effectivement être intéressant tant pour aider au pronostic, que pour mieux adapter certaines thérapies. Malheureusement, aujourd'hui nous ne disposons pas encore d'un outil unique pouvant mesurer toutes les dimensions de l’immunocompétence, mais l'intérêt pour cette approche ne cesse de croître [4] et des tests focalisés, comme le test compagnon immunitaire proposé par ImmunID, permettent de s’en approcher de manière intéressante et prometteuse.

Authors / Auteurs : Dr Aleksandra Bogdanovic-Guillon, Dr Nicolas Pasqual

See also / Voir aussi
* The A-Z of Immunocompetence: from the immunological definition to its medical implications / Immunocompétence : de la définition immunologique à la conséquence médicale
[1] Oncology Meets Immunology: The Cancer-Immunity Cycle
[2] Memory T cell inflation: understanding cause and effect
[3] PPD de la tuberculine ou le DNCB di-nitro-chloro-benzène
[4] Monitoring the immune competence of cancer patients to predict outcome

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 10:15

 

Dr. Miguel Perales is a medical oncologist at Memorial Sloan Kettering Cancer Center in New York, named the best U.S. facility for cancer care in 2014-15. This member of ImmunID's medical advisory board focuses both his clinical practice and research on hematopoietic stem cell transplantation and on the reconstitution of the immune system in patients with lymphomas and leukemias. He shares with us his insights into immune reconstitution and what it can teach us about tumor immunity.

An expert in hematopoietic stem cell transplantation at the Memorial Sloan Kettering Cancer Center (MSK) in New York, Dr. Perales likes to highlight how some of the links between immunity and curing cancer were discovered: "One of the first observations on the importance of the immune system in the fight against cancer was in blood cancers, including myelomas and lymphomas. In the 1990s-2000s, a correlation was shown between the risk relapse and the level of immune reconstitution 15 and 30 days after an autologous transplant, indicated by a lymphopenia (a low number of lymphocytes) [1]. The same observation was made outside the context of transplantation and in other cancers, including solid tumors, like breast cancer." Since then, many doctors have sought to take advantage of the immune system to optimize the treatment of, or even cure, cancer. ImmunID is pursuing the same quest with its immune companion tests.

Post-transplant immune reconstitution: "replaying" the development of the immune system
Progress in the field of transplantation goes hand in hand with the knowledge and understanding of the immune system. Efforts to avoid a major risk in stem cell transplants, graft-versus-host disease (GVHD), in which MSK is one of the pioneers, have greatly advanced our understanding of the immune reconstitution. Dr. Perales explains: "GVHD is caused  by the presence of T lymphocytes from the donor. Rather than using immunosuppressive agents (cyclosporin, for example) to avoid GVHD, we have developed a method for ex-vivo depletion of T cells. The results are exciting: the overall risk of GVHD has dropped from 40-50% to 10-15%, and the risk of severe GVHD has decreased from 10-15% to 5% [2-4]. However, this approach also has its weaknesses, including the lengthening of the period before which normal immunity is restored, which increases to 12-18 months after T cell depletion, compared to 9-12 months for the conventional treatment. A randomized trial will start in late 2014 to help us assess the advantages and disadvantages of various anti-GVHD approaches, particularly in terms of infectious risk, a major problem encountered by transplantation physicians."
This approach has also helped Dr. Perales and his colleagues explore immune reconstitution. "Patients transplanted with T cell depletion are effectively developing their immune system from the stem cells, thus in a way "replaying" what occurs during the pre and post natal period. By comparing what is happening in adults and children, my colleague Trudy Small has shown that the population of T lymphocytes is reconstituted more slowly in adults [5]. This slowdown is explained by the age-related loss of thymus activity. This phenomenon is part of the aging of the immune system, called immunosenescence [6]. However, immunosenescence is not a complete deal-breaker, and MSK doctors today successfully perform transplants on patients up to 70-80 years old. If we are able to correct these defects in immune reconstitution, including that of the diversity of the immune repertoire, we will be able to further improve patient survival and quality of life," commented the clinician.

 

 


FRENCH

L'immuno-reconstitution : quand l'immunité aide à soigner le cancer

Le Dr Miguel Perales est médecin oncologue au Memorial Sloan Kettering Cancer Center de New York, désigné le meilleur établissement américain pour les soins du cancer en 2014-15. Au lit du malade, comme en recherche, ce membre du conseil scientifique d'ImmunID s'intéresse à la greffe de cellules souches et à la reconstitution du système immunitaire chez les patients atteints de lymphomes et de leucémies. Il nous fait découvrir la reconstitution immunitaire et ce qu'elle nous apprend sur l'immunité.

Expert en greffe de cellules souches hématopoïétiques au centre anti-cancéreux new-yorkais Memorial Sloan Kettering Cancer Center (MSK), le Dr Perales aime rappeler comment certains des liens entre l'immunité et la guérison du cancer ont été découverts : « Une des premières observations sur l'importance du système immunitaire dans la lutte contre le cancer vient des cancers du sang, y compris les myélomes et les lymphomes. Dans les années 1990-2000 une corrélation a été démontrée entre la rechute et une reconstitution incomplète de l'immunité 15 et 30 jours après l'autogreffe, manifestée par une lymphopénie (faible nombre de lymphocytes) [1]. Le même constat a été fait en dehors du contexte de greffe et sur d'autres cancers, y compris des tumeurs solides, comme le cancer du sein. » Depuis, de nombreux médecins cherchent à tirer profit du système immunitaire pour optimiser le traitement de leurs patients, voire les guérir. ImmunID poursuit la même quête avec ses tests compagnons immunitaires.

La reconstitution immunitaire post-greffe : le « replay » de la naissance du système immunitaire
Les progrès des greffes vont de pair avec ceux de la connaissance, et de la maîtrise, du système immunitaire. C'est ainsi que les efforts pour éviter un danger majeur de la greffe, la réaction du greffon contre l'hôte (graft-versus-host disease, GVHD), dont le MSK est un des pionniers, ont fait considérablement avancer la compréhension de la reconstitution immunitaire. Le Dr Perales explique : « La GVHD est liée à la présence des lymphocytes T. Plutôt que de recourir à une immunosuppression médicamenteuse (par cyclosporine, par exemple) pour éviter la GVHD, nous avons développé la déplétion pré-greffe de cellules T. Les résultats sont très significatifs : le risque général de GVHD chute de 40-50% à 10-15%, et celui de la GVHD sévère passe de 10-15% à 5% [2-4]. Cette approche a cependant aussi des faiblesses, notamment le rallongement du retour à une immunité normale, qui passe à 12-18 mois après la déplétion T, contre 9 à 12 mois pour le traitement classique. Un essai randomisé démarre fin 2014 pour nous aider à faire le point sur les avantages et les inconvénients des diverses approches anti-GVHD, et notamment sur le risque infectieux, un problème majeur rencontré par les médecins greffeurs. »
Cette approche a aidé le Dr Perales et ses collègues à explorer la reconstitution immunitaire. « Les patients traités par déplétion T relancent leur système immunitaire à partir de cellules souches, une sorte de « replay » de ce qu'il se produit en période pré et post natale. En comparant ce qu'il se passe chez les adultes et les enfants, ma collègue Trudy Small a montré que la population de lymphocytes T se reconstitue plus lentement chez l'adulte [5]. Ce ralentissement s'explique par la perte de l'activité du thymus liée à l’âge, faisant partie du vieillissement immunitaire, appelé immunosénescence [6]. Cependant, l'immunosénescence n'est pas un frein absolu, et le MSK greffe aujourd'hui avec succès les patients jusqu'à 70-80 ans. Si nous arrivions à corriger ces problèmes de reconstitution immunitaire, dont la diversité du répertoire, nous pourrions encore améliorer leur survie et qualité de vie. » commente le clinicien.

 

*Blog ImmunID : Immunotherapy: going all out in the fight against cancer / L’immunothérapie contre le cancer : toutes voiles déployées

 

Authors / Auteurs : Dr Aleksandra Bogdanovic-Guillon, Dr Nicolas Pasqual

See also / Voir aussi
Follow / Suivre Miguel Perales : @DrMiguelPerales
Immunity Science MSK
[1] Early lymphocyte recovery predicts superior survival after autologous hematopoietic stem cell transplantation in multiple myeloma or non- Hodgkin lymphoma. Blood 2001,  Porrata L et al.
[2] Low risk of chronic graft-versus-host disease and relapse associated with T cell-depleted peripheral blood stem cell transplantation for acute myelogenous leukemia in first remission: results of the blood and marrow transplant clinical trials network prot. Biol Blood Marrow Transplant 2011, Devine S. et al.
[3] Ex Vivo T Cell Depleted versus Unmodified Allografts in Patients with Acute Myeloid Leukemia in First Complete Remission. Biol Blood Marrow Transplant 2013., Bayraktar U. D et al.
[4] Comparative outcomes of donor graft CD34+ selection and immune suppressive therapy as graft-versus-host disease prophylaxis for patients with acute myeloid leukemia in complete remission undergoing HLA-matched sibling allogeneic hematopoietic cell transpl. J Clin Oncol 2012, Pasquini M et al.
[5] Comparison of immune reconstitution after unrelated and related T-cell-depleted bone marrow transplantation: effect of patient age and donor leukocyte infusions Blood 1999, Small T.N. Et al.
[6] Direct evidence for new T-cell generation by patients after either T-cell-depleted or unmodified allogeneic hematopoietic stem cell transplantations. Blood 2002, Lewin S.R. Et al.

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 14:38

Immunotherapy uses the immune system to fight or slow the development of disease. It is quickly establishing itself as a treatment in the oncology field, and experts predict it is set to grow dramatically, with twenty times more patients expected to be treated within ten years. However, it is tricky to target and causes side effects, and therefore needs to be handled carefully if it is to achieve its full potential. Here we answer some common questions...

Why the excitement about immunotherapy?
Immunotherapy itself is nothing new. Some of the best known examples of its application include vaccines or allergy treatments. What is new is its use in oncology, a development so remarkable it was named "Breakthrough of the Year 2013" by the highly prestigious journal Science, and hailed by the 50th annual meeting of the ASCO, in 2014. And all this has happened in just a few short years. It began in 2010, with the publication of clinical results from the use of anti-CTLA4* antibody Ipilimumab (Yervoy, owned by BMS) to treat metastatic melanoma, which showed significantly improved survival [1, 2]. Fewer than 10% of patients survived for two years before treatment with Ipilimumab, compared with around 25% now. And some of those who joined the clinical trials early on are still alive, almost ten years after starting the treatment [3].

How does anti-tumor immunotherapy work?
Immunotherapy targets immune response inhibitors, called immune checkpoints, which are carried by certain T lymphocytes. This prevents inhibition of the immune system, reactivating it to fight the cancer. But this huge advantage comes with two drawbacks. First, it is only effective in certain patients - between 15% and 20% in the case of Ipilimumab. Second, by stimulating the immune system, these treatments can cause side effects, for example by triggering auto-immune responses. There are currently three checkpoints in the spotlight: CTLA-4*, which is involved in sensitization of T cells against tumors via dendritic cells, and PD-1 and its ligand PD-L1, which act directly between the T cell and the tumor cell. And more are arriving too, including LAG3, TIM3, etc.

How can we maximize the benefits of immunotherapy?
Anti-tumor immunotherapy is a typical example of personalized medicine. To make best use of its potential, companion diagnostics are needed, partly to predict therapeutic efficacy and guide treatments towards patients able to benefit from them, and partly to anticipate side effects. Since such treatments are invariably costly, these companion diagnostics also help promote more sustainable and responsible management of public health. Immunotherapy is also increasingly being used in combination with other treatments, both conventional and innovative, such as modified T cells.

So what does the future hold for immunotherapies?
Whereas fewer than 3% of cancer patients had access to immunotherapies in 2013, there are now increasing numbers of trials, targets and drugs, and experts from American investment bank Citi predict that figure will rise to 60% by 2025 [4]. In fact, they even expect personalized immunotherapy to become the standard cancer treatment in the future [5], particularly with the development of combination therapies and predictive companion diagnostics. With its companion diagnostics for immunotherapies, ImmunID is a world leader in this area. It has a dual ambition: to promote effective measures to fight major diseases, not just from a medical and humanitarian perspective, but also in economic and organizational terms.

 

 


FRENCH

L’immunothérapie contre le cancer : toutes voiles déployées

L'immunothérapie utilise le système immunitaire pour combattre, ou ralentir, une maladie. Elle arrive en trombe en cancérologie et les experts lui prédisent une croissance fulgurante : 20 fois plus de patients traités, en à peine 10 ans. Délicate à cibler, génératrice d'effets secondaires, elle doit cependant être maniée avec précaution pour atteindre ses pleines capacités. Décryptage…

Pourquoi un tel engouement pour l'immunothérapie ?
En soi, l'immunothérapie n'est pas une nouveauté, avec des exemples emblématiques comme des vaccins ou des traitements contre les allergies. Ce qui est nouveau, c'est son arrivée en oncologie, remarquable au point d'avoir été désignée « percée de l'année 2013 » par le très prestigieux journal Science, et plébiscitée lors de la 50ème édition du congrès de l'ASCO, en 2014. Et cela en à peine quelques années, car tout a commencé en 2010, avec la publication de résultats cliniques de l’anti-CTLA4*, Ipilimumab (Yervoy de BMS), en mélanome métastatique, montrant un prolongement significatif de la survie [1, 2]. Moins de 10% de patients atteignaient 2 ans de survie avant l'Ipilimumab, contre environ 25% maintenant. Et certains, enrôlés tôt dans des études cliniques, sont encore en vie, presque 10 ans après le début du traitement [3].

Comment fonctionne l'immunothérapie anti-tumorale ?
L'immunothérapie cible des inhibiteurs de la réponse immunitaire, appelés des immune checkpoints, portés par certains lymphocytes T. Elle lève ainsi l'inhibition du système immunitaire, le réactivant vis à vis du cancer. Cet immense avantage, lui confère également deux inconvénients. D'abord, elle ne peut agir que sur certains patients, 15-20% dans le cas de l'Ipilimumab. Ensuite, en stimulant le système immunitaire, ces traitements peuvent avoir des effets secondaires, par exemple en déclenchant des réactions auto-immunes. Trois checkpoints sont au cœur de l'actualité : CTLA-4*, impliqué dans la sensibilisation des cellules T contre les tumeurs via des cellules dendritiques, et PD-1 et son ligand, PD-L1, directement en jeu entre la cellule T et la cellule tumorale. Et des nouveaux arrivent, LAG3, TIM3 etc.

Comment alors tirer le meilleur de l'immunothérapie ?
L'immunothérapie anti-tumorale est un exemple emblématique de la médecine personnalisée. Pour l'utiliser au mieux, il faut des tests compagnons, d'une part pour prédire l'efficacité thérapeutique et guider la prescription vers les patients pouvant en bénéficier, et d'autre part pour anticiper des effets secondaires. Compte tenu du coût élevé de tels traitements, ces tests compagnons contribuent également à une gestion durable et responsable de la santé publique. Elle est également de plus en plus utilisée en combinaison avec d'autres traitements, classiques ou innovants, comme les lymphocytes T modifiés.

Quel avenir alors pour des immunothérapies ?
Alors que moins de 3% de malades du cancer pouvaient bénéficier d'immunothérapies en 2013, aujourd’hui les essais, les cibles et les molécules se multiplient. Les experts de Citi, banque américaine d'investissement bicentenaire, estiment qu'avant 2025 ce taux s’élèvera à 60 % [4]. Ils considèrent même que l'immunothérapie personnalisée deviendra le futur standard du traitement des cancers [5], notamment grâce au couplage des thérapies et des tests compagnons prédictifs. Avec ses tests compagnons pour des immunothérapies, ImmunID est un des leaders mondiaux dans ce secteur, avec une ambition double : contribuer à lutter efficacement contre les pathologies majeures, d'un point de vue médical et humaniste, mais aussi sur un plan économique et organisationnel.

 

* CD28/cytotoxic T-lymphocyte associated antigen-4
Authors: Dr Aleksandra Bogdanovic-Guillon, Dr Nicolas Pasqual

 

See also / Voir aussi

[1] The emerging role of CTLA4 as a cell-extrinsic regulator of T cell responses, Nat Rev Immunol. 2011, Walker LS, Sansom DM.
[2] Development of ipilimumab: a novel immunotherapeutic approach for the treatment of advanced melanoma, Ann N Y Acad Sci. 2013, Wolchok JD et al.
[3] Improved Survival with Ipilimumab in Patients with Metastatic Melanoma, N Engl J Med. 2010, Hodi FS et al.
[4] Immunotherapy – The Beginning of the End for Cancer
[5] Immunotherapy: Bigger, Broader, Bladder Citi research – Février 2014


--> A Very pedagogic and motivating 4 minutes video from the Melanoma Research Alliance


Society for Immunotherapy of Cancer
Cancer Research Institute
Vaincre le mélanome (associtaion) - FRENCH
L'immunothérapie contre le cancer, avancée scientifique de l'année – France 5, Allo Docteur - FRENCH

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 10:00

Immunocompetence is at the heart of our health. Today, Dr. Sylvia Cohen-Kaminsky, Director of Research at CNRS, Inserm unit UMR S-999, Paris-Sud University, Secretary-General of the French Society of Immunology, and Dr. Nicolas Pasqual, Co-Founder and CSO of ImmunID will decrypt this concept.

What is immunocompetence?
Immunocompetence is the immune system's ability to produce an immune response following exposure to an antigen. As this definition is functional, immunocompetence is closely linked to measuring the effectiveness of the immune system.

What is immunocompetence from an immunological perspective?
An immunocompetent person has an immune system that is able to produce immune responses. This begins with the detection of modified self or non-self antigens by dendritic cells - "patrollers" of the immune system. Then comes the clonal selection of the lymphocytes which are the most capable of responding to antigens, also called the mobilization of the immune repertoire, involving helper cells, central components and conductors of specific immunity (CD4) and effector cells (CD8 and B). The immune response thus involves a large number of cell types and mediators, which come into play, communicate and act in a very coordinated manner. An immunocompetent body will thus respond to the aggression, but once the response has been made, it should also be able to return to a balance, accompanied by the establishment of immunological memory, which will serve as a reminder, accelerator and amplifier of immune responses in the future. Immunocompetence therefore requires an ad hoc immune repertoire, composed of memory cells capable of quick, strong, targeted responses, and also of a pool of naive cells which are sufficiently diverse in order to combat new antigens. The diversity of the immune repertoire is an essential element in immunocompetence.

How does this translate in terms of health?
An immunocompetent person reacts constructively to aggressors, or to vaccinations. They are also capable of immunosurveillance. Thus, upon the appearance of cancer cells - which happens quite probably in everybody - they are able to eliminate them. They are also free from auto-immune diseases, as they neutralize self-reactive clones, reacting against themselves. However we must not confuse an immunocompetent individual with an individual who is never sick, with a fever, for example, testifying precisely to an ongoing immune response. Immunocompetence is a complex concept involving the proper functioning of the immune system... It is recognized that the monitoring of immunocompetence parameters may be crucial to identifying if one is in good health, to the diagnosis of pathologies linked to a decline in immunocompetence and to the therapeutic monitoring of the treatment of these pathologies.

 

 


FRENCH

 

Immunocompétence : de la définition immunologique à la conséquence médicale

 

L'immunocompétence est au cœur de la santé. Décryptage de ce concept important par le Dr Sylvia Cohen-Kaminsky, Directrice de recherche CNRS à l'unité Inserm UMR S-999, Université Paris Sud, Secrétaire Générale de la Société Française d'Immunologie, et le Dr Nicolas Pasqual, co-fondateur et CSO d'ImmunID.

Qu'est-ce que l'immunocompétence ?
L'immunocompétence est la capacité du système immunitaire de monter une réponse immunitaire après exposition à un antigène. Sa définition étant fonctionnelle, l'immunocompétence est donc étroitement liée à la mesure de l'efficacité du système immunitaire.

A quoi correspond l'immunocompétence d'un point de vue immunologique ?
Etre immunocompétent c'est avoir un système immunitaire capable d'orchestrer des réponses immunes. Cela commence par la détection des antigènes du soi-modifié, ou du non-soi, par les cellules dendritiques, ces « patrouilleurs » du système immunitaire. Puis intervient la sélection clonale des lymphocytes les plus aptes à répondre aux antigènes, appelée également la mobilisation du répertoire immunitaire, impliquant des cellules à fonction support, pièces centrales et chefs d’orchestre de l’immunité spécifique (CD4) et les cellules effectrices (CD8 et B). La réponse immunitaire implique donc un grand nombre de types cellulaires et de médiateurs, les fait entrer dans le jeu, communiquer et agir de manière très coordonnée. Un organisme immunocompétent va ainsi réagir à l'agression, mais une fois la réponse installée, il doit aussi pouvoir retourner à un équilibre qui s'accompagne de l'installation de la mémoire immunitaire, laquelle servira comme un rappel, accélérateur et amplificateur des réponses immunes à venir. L'immunocompétence nécessite donc un répertoire immunitaire ad hoc, composé de cellules mémoires, capables de réponses rapides, fortes, focalisées, mais aussi d'un pool de cellules naïves, suffisamment diverses pour faire face à de nouveaux antigènes. La diversité du répertoire immunitaire est un paramètre essentiel de l’immunocompétence.

Comment cela se traduit-il en termes de santé ?
Un individu immunocompétent réagit de manière constructive aux agressions, ou à la vaccination. De plus, il est capable d'immunosurveillance. Ainsi, à l'apparition de cellules cancéreuses – ce qui arrive fort probablement chez tout le monde – il est capable de les éliminer. Il est également indemne de maladies auto-immunes, car il neutralise des clones auto-réactifs, réagissant contre le soi. Mais il ne faut pas faire l’amalgame entre un individu immunocompétent et un individu jamais malade, une fièvre témoignant justement d'une réponse immunitaire en cours. L'immunocompétence, est un concept complexe faisant appel au bon fonctionnement du système immunitaire... On comprend bien que le monitorage de paramètres de l’immunocompétence peut être crucial pour indiquer si l’on est en bonne santé, pour le diagnostic de pathologies liées à une baisse de l’immunocompétence ou pour le suivi thérapeutique dans le traitement de ces pathologies

 

Auteur : Dr Aleksandra Bogdanovic-Guillon

Pour plus d'informations - For more information, please visit:
Immunology explained – British Society for Immunology - English only
Bite-sized Immunology – British Society of Immunology - ENglish only
Le système immunitaire : les défenses de l'organisme – France 5, Allodocteurs (grand public) - French only
Ton étonnant système immunitaire – European Federation of Immunological Societies (grand public) - French version

Your Amazing Immune System - European Federation of Immunological Societies (for the general public) - English version

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 11:00

logo world cancer dayTogether it's possible! Avec ce slogan, l'Union Internationale Contre le Cancer (UICC), soutenue par l'OMS, souhaite montrer à quel point chacun a un rôle à jouer dans la lutte contre le cancer. Avec des essais cliniques en cours dans le cancer du sein métastatique, les lymphomes et les leucémies lymphoïdes chroniques visant à valider la Lympho-Divpénie comme biomarqueur de l'état immunitaire, ImmunID est en effet fortement impliqué dans le domaine de la cancérologie. Nous nous retrouvons donc entièrement dans cet appel. En 2012, plus que jamais, nous comptons continuer à contribuer à la lutte contre le cancer.

 

Directement ou indirectement, le cancer touche des millions de personnes chaque année. D'après le GLOBOCAN, en 2008, 7,6 millions de personnes décédait du cancer tous les ans. L'OMS prédit que ce chiffre atteindra 12 millions à l'horizon 2030. « Si l'on ne développe pas de toute urgence des mesures pour mieux informer sur cette maladie et des outils et stratégies multifactorielles pour endiguer ce fléau, des millions de personnes en mourront et souffriront inutilement chaque année. » clame l'UICC.


Depuis 2005, ImmunID travaille sur le répertoire immunitaire afin de créer des outils pour le diagnostic et le pronostic des maladies graves, dont le cancer. « Avec les tests que nous avons développé, il est possible de mesurer avec précision le capital immunitaire d'un patient. A travers la Lympho-Divpénie, le biomarqueur  dont nous affinons actuellement les limites précises, nous fournissons une image de la fragilité immunologique pour une exploitation en routine clinique. » explique le Dr Nicolas Pasqual, PDG et co-fondateur d'ImmunID.

En 2007, ImmunID a entamé une étude clinique sur le cancer du sein métastatique en collaboration avec le service d'oncologie du professeur Jean-Yves Blay au Centre Léon Bérard et avec l’équipe du Dr Christophe Caux impliquée dans le domaine de l’immunité anti-tumorale. En 2010  cette investigation c’est renforcée de l'étude sur les lymphomes ou les leucémies lymphoïdes chroniques, menée aux Hospices Civiles de Lyon, au sein du service d'hématologie du Professeur Gilles Salles. « Grâce aux résultats de ces travaux, ImmunID est aujourd'hui en droit d'espérer que la Lympho-Divpénie devienne progressivement un standard médical apte à apporter au clinicien l'information, aujourd'hui manquante, sur la manière dont l'état immunitaire des lymphocytes risque d'impacter l'efficacité thérapeutique. » commente Alain Fléchel, administrateur indépendant de la société. « Cette collaboration dans la lutte contre le cancer entre les industriels et les cliniciens éminents de notre région nous réjouit tout particulièrement. Nous espérons que les résultats de ces travaux trouveront rapidement une place en clinique de routine, apportant des approches thérapeutiques encore plus personnalisées, aptes à détecter les patients répondeurs et de préserver les plus fragiles, et une utilisation plus pertinente des ressources financières allouées au traitement du cancer. » ajoute Peter Pauwels, Délégué Général du Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes, CLARA.

En 2011, ImmunID a partagé les résultats obtenus sur le cancer du sein métastatique avec la communauté médicale lors des plus grands rendez-vous internationaux sur le cancer, le congrès de l'AACR, American Association for Cancer Research et au San Antonio Breast Cancer Symposium. « En 2012, nous  continuerons à contribuer à la lutte contre le cancer, en collaborant de près avec des cliniciens et en étant à l'écoute de leurs besoins et des souhaits des patients. Together it's possible ! », conclut Nicolas Pasqual.


Nous vous invitons à signer la World Cancer Déclaration 

 


A propos du Centre Léon Bérard

Le Centre Léon Bérard (CLB) est l’un des vingt Centres de lutte contre le cancer français. Etablissement de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC) à but non lucratif, il propose sur un seul site tous les examens diagnostiques, les traitements et le suivi de la personne pendant et après la maladie. Le Centre est reconnu comme un pôle de référence régional de cancérologie. Il assure une triple mission de soins, de recherche et d'enseignement, avec la volonté permanente d'accroître la qualité et l'accessibilité aux soins pour les patients atteints de cancer. Chaque année, il accueille plus de 23 000 patients en hospitalisation, en consultation ou pour un examen et il diagnostique 6000 nouvelles tumeurs. Le CLB dispose de plateaux techniques d’examens et traitements (bloc opératoire, centre de radiothérapie, départements d’imagerie médicale, de biopathologie et médecine nucléaire…).Le Centre Léon Bérard est certifié V2010, la HAS n’a émis ni réserve ni recommandation dans son rapport. www.centreleonberard.fr

 

A propos des Hospices Civils de Lyon

Deuxième Centre Hospitalier Universitaire de France, les Hospices Civils de Lyon sont un établissement public de santé. Forts de leurs 200 ans d’histoire, ils regroupent  15 établissements de soins, généralistes ou de spécialités, structurés autour de 6 groupements hospitaliers : Nord, Sud, Est, Edouard Herriot, Gériatrie et Hôpital Renée Sabran.

Leurs professionnels assurent au quotidien leurs missions de soins, d’enseignement, de recherche et d’innovation médicale. http://www.chu-lyon.fr/web/

 

A propos du CLARA

Le CLARA (Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes) est une initiative lancée et financée par les Pouvoirs Publics, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Cancer national et qui vise à développer la recherche en oncologie en Rhône-Alpes et Auvergne. Il fédère les acteurs académiques, cliniques et industriels des deux régions, au service d’une stratégie régionale, nationale et internationale de lutte contre le Cancer. En particulier, le CLARA contribue à la mise en place de partenariats entre industriels et laboratoires de recherche académiques et cliniques afin de favoriser les transferts technologiques pour le bénéfice des patients. L’ambition du Cancéropôle est de positionner l’inter-région Rhône-Alpes Auvergne comme site de référence européen en matière de lutte contre le Cancer. www.canceropole-clara.com

 

A propos d'ImmunID Technologies

Basée à Grenoble, France, ImmunID Technologies est une société de diagnostic moléculaire qui, à partir d'une méthode propriétaire permettant l'analyse de la diversité du répertoire immunitaire, développe et commercialise des tests et des services innovants dédiés à l'analyse de l'état immunitaire. ImmunID a notamment introduit en 2010 un nouveau biomarqueur, la divpénie®, pouvant rendre compte de l'étendue des défenses immunitaires d'une personne, au-delà de la simple numération lymphocytaire, ce qui a contribué à la formulation du concept de la Divpénie®, définie comme un état clinique de diversité lymphocytaire réduite, facteur pronostique d'un risque accru d'infection et de mortalité. Avec son offre, ImmunID contribue au développement de la médecine personnalisée, notamment pour le suivi des patients en cours de traitements anti-cancéreux par des anticorps mono-clonaux, les Interleukines ou la chimiothérapie en cancérologie, ainsi que pour les maladies infectieuses. L'entreprise est membre de l’ADEBAG, du Lyonbiopôle et du Cancéropôle CLARA.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 10:00

Nobel_medal_dsc06171.jpgTrois immunologistes reçoivent le Prix Nobel de physiologie et médecine 2011. D'après l'Assemblée Nobel de l'Institut Karolinska, ils ont « révolutionné la compréhension du système immunitaire en découvrant des principes clés de son activation ».

Pour la douzième fois en 110 ans, le Prix Nobel de médecine 2011 récompense les travaux en immunologie. Cette année le prix a été décerné en deux parties à trois lauréats. Pour une moitié, il récompense conjointement l’Américain Bruce Beutler et le Français Jules Hoffmann. L'autre moitié a été attribuée, malheureusement post mortem, au Canadien Ralph Steinman.

Bruce Beutler et Jules Hoffmann ont découvert des récepteurs cellulaires reconnaissant les microorganismes et activant l'immunité innée. Le fait que ces découvertes aient été faites chez des organismes différents a prouvé que l'étape initiale de la réponse immune est bien universelle. Ralph Steinman, lui a montré que la cellule dendritique joue un rôle capital dans l'activation des lymphocytes et la régulation de l'immunité adaptative, une phase ultérieure de la défense immune qui contribue à libérer l'organisme de l'attaque microbienne. Au delà de leur portée fondamentale incontestable, l'ensemble de ces travaux a conduit à des progrès médicaux, notamment en vaccinologie.

Ce prix Nobel rappelle que la compréhension fine de l’immunologie innée et adaptative est une étape clé qui permet d'imaginer et de mettre en place des stratégies diagnostiques et thérapeutiques innovantes. Un grand merci aux trois pionniers pour leurs travaux très structurants et motivants pour l’ensemble des immunologistes.

L'équipe ImmunID

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 14:30

 

logo-CANCEROPOLE-CLARA-copie-1.gifLe 29 novembre 2010, est à la fois le nom et la date de l’évènement qui aura lieu à Lyon et auquel ImmunID a souhaité s’associer. Cette journée, entièrement dédiée à la Bio-santé, est organisée autour des rencontres industrielles / académiques et de la bio-innovation… des notions chères à ImmunID. Elle permettra aux nombreux participants attendus de développer de nouveaux partenariats et de rencontrer des acteurs de l’innovation.

«Le CLARA se félicite du soutien d'ImmunID pour cet évènement qui symbolise bien la mission du CLARA : Aider les acteurs académiques, cliniques et industriels de Rhône-Alpes Auvergne à se regrouper autour de projets de recherche translationnelle innovants, et les accompagner vers le transfert clinique et industriel grâce à son réseau d'experts de haut niveau et à son programme "Preuve de Concept" (PdC CLARA)» indique Peter Pauwels Délégué Général du Cancéropôle CLARA.

«Dans le cadre de la validation clinique de nos biomarqueurs en cancérologie, nous travaillons tout naturellement et depuis plusieurs années déjà avec le Cancéropôle CLARA. Aujourd’hui, nous sommes heureux d’accompagner le Cancéropole pour ces rencontres entre chercheurs académiques et industriels. Pour nous c’est un moyen naturel de soutenir à notre tour le Cancéropole et toute son équipe en remerciement des actions de haut niveau qu’ils entreprennent régulièrement ainsi que pour l’aide que le CLARA apporte aux projets de recherches académiques & privés en cancérologie» rajoute Nicolas Pasqual CEO d’ImmunID.

 

A propos du CLARA :

Le CLARA (Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes) est une initiative lancée et financée par les Pouvoirs Publics, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Cancer national et qui vise à développer la recherche en oncologie en Rhône-Alpes et Auvergne. Il fédère les acteurs académiques, cliniques et industriels des deux régions, au service d’une stratégie régionale, nationale et internationale de lutte contre le Cancer. En particulier, le CLARA contribue à la mise en place de partenariats entre industriels et laboratoires de recherche académiques et cliniques afin de favoriser les transferts technologiques pour le bénéfice des patients. L’ambition du Cancéropôle est de positionner l’inter-région Rhône-Alpes Auvergne comme site de référence européen en matière de lutte contre le Cancer.

Au terme de 5 années de fonctionnement le dispositif Preuve du Concept du CLARA, a sélectionné 25 projets innovants, correspondant à un budget total de près de 32 M€ dont 23 M€ apportés par 18 partenaires industriels ; 6 preuves du concept ont été établies, dont un produit sur le marché (le mini-robot porte endoscope ViKY commercialisé par EndoControl Medical en Europe et aux USA).

www.canceropole-clara.com

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 10:00

logo-sfi.gifToujours dans une volonté de promouvoir l’immunologie, la société ImmunID est une nouvelle fois partenaire de la Société Française d’Immunologie (SFI) lors du congrès annuel qui se tiendra au palais du Pharo à Marseille les 24, 25 et 26 novembre prochain.

Cette année, la SFI et ImmunID ont lancé le prix des « meilleurs posters en immunologie », où 3 lauréats seront sélectionnés par un jury composé de représentants de la SFI. En tant qu’entreprise française de diagnostic, spécialisée dans la découverte et le développement de biomarqueurs en immunologie et notamment dans l’analyse innovante des répertoires immunitaires, nous pensons que des liens forts entre la recherche fondamentale & appliquée en immunologie, les start-up innovantes et les grands groupes industriels de la santé sont indispensables pour améliorer efficacement et durablement les outils de diagnostique et thérapeutiques pour une médecine plus personnalisée.

 

"A l'occasion du Congrès de la SFI 2010, nos partenaires privés continuent d'apporter leur soutien concret à la recherche amont, source d’innovation et de progrès.  La société ImmunID et la SFI ont choisi de primer 3 jeunes chercheurs au travers des prix des meilleurs posters. Il est essentiel d'envoyer des signaux positifs forts aux jeunes immunologistes. La SFI s'y emploie à chacune de ses manifestations scientifiques et remercie ImmunID de son aide renouvelée." indique Roland Liblau, Président de la Société Française d’Immunologie.

« Nous sommes ravis d’accompagner la SFI et ses membres car nous pensons que l’immunologie  fondamentale & appliquée est une science clef permettant de découvrir et valider de nouveaux biomarqueurs et développer des traitements plus efficaces. Nous sommes heureux de montrer ainsi la complémentarité croissante entre la recherche académique et la recherche privée pour améliorer la santé.» indique Nicolas Pasqual CEO d’ImmunID.

« Dans ce même esprit d’accompagnement de la recherche, et conscients que l’analyse du répertoire immunitaire des lymphocytes B & T est un paramètre incontournable parmi les Biomarqueurs indicateurs de l'état de santé d'un patient, ou de l'effet d'un traitement sur le système immunitaire, nous avons élaboré pour les membres de la SFI, une « offre privilège » leur permettant de compléter leur travaux à des coûts spécialement étudiés » complète Nadia Plantier directrice des collaborations externes d’ImmunID.

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12 octobre 2010 2 12 /10 /octobre /2010 10:00

ginteam.jpgL’innovation grenobloise a ses amazones… La GIN Team (Grenoble INnovation Team) a rejoint les 74 autres équipes entièrement féminines inscrites cette année au Raid Amazone qui a lieu du 13 au 21 octobre à Mayo tte.

 

« C’est le genre de projet dynamique qui montre que les membres des start-ups françaises  sont remplis d’énergie. En tant que société innovante en santé, nous sommes ravis que ce genre d’initiative naisse à Grenoble. C’est une fois de plus le symbole d’une ville active, motivée, pleine d’énergie et de potentiels. Nous souhaitons un chaleureux « bonne chance à toute l’équipe de la GIN Team. Vous faites briller l’innovation ! »

Les valeurs de la GIN Team sont très proches de celles partagées au sein d’ImmunID, l’aventure humaine, le challenge, la compétitivité sont nécessaires aussi bien dans un défit sportif que dans la vie d’une nouvelle  start up qui défend ses positions sur le marché de l’innovation. C’est au cœur de grands espaces et de la nature que la GIN Team, aussi partie prenante de jeunes sociétés innovantes,  va défendre les couleurs de l'innovation grenobloise.


Liens vers le site Gin Team : clicker ici.

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 14:30

Grâce à l’effort international du séquençage du génome humain des années 2000, il est aujourd’hui possible d’envisager un grand nombre d’applications médicales innovantes. Parmi ces applications médicales les plus importantes, il est facile d’envisager que la médecine personnalisée représentera un enjeu majeur pour les 20 prochaines années. En effet grâce au développement de nouveaux outils d’analyse (plus sensibles, rapide et fiables) et à la connaissance précise du génome, nous avons encore davantage pris conscience que chaque individu est unique et qu’il a besoin d’un traitement individualisé, adapté à son propre organisme, en fonction de son âge et de son environnement.

Les tests diagnostiques et pronostiques utilisant des biomarqueurs moléculaires et/ou cellulaires occuperont une place centrale dans le système de soin et devraient devenir incontournables dans les prochaines années pour réduire les dépenses de santé qui ont tendance à croître en particulier avec l’émergence des traitements coûteux. En effet de part sa définition, un biomarqueur est un élément clé pour diagnostiquer une pathologie, déterminer son niveau de progression et évaluer le ratio efficacité/toxicité des traitements.

La médecine personnalisée utilisant ces biomarqueurs est tout le contraire des blockbusters (un traitement identique pour tous). Elle apporte un traitement adapté à chaque personne, à la bonne dose et au bon moment. Pour cela il faut pouvoir associer des tests diagnostiques à chaque stratégie thérapeutique. Au cours des développements de nouvelles stratégies thérapeutiques, ces tests ont pour objectif majeur de rendre le traitement plus efficace en ciblant la population susceptible de répondre positivement au traitement. Autre effet bénéfique, en ciblant la bonne population, il sera possible de diminuer la dose efficace, améliorant encore le rapport efficacité/toxicité du traitement. Pour l’industrie pharmaceutique, qui doit financer des études cliniques risquées et de plus en plus chères, cela peut leur permettre de réaliser des économies significatives, en diminuant la taille des cohortes cliniques, tout en capitalisant sur une meilleure connaissance/ détection des effets néfastes.

Les biomarqueurs de médecine personnalisée : un moyen de diminuer le coût de développement des médicaments en augmentant les chances de succès des nouveaux « leads » et d’apporter des éléments rationnels pour le remboursement des thérapies innovantes souvent plus chères qu’un générique. Les biomarqueurs de médecine personnalisée apportent des statistiques sur le rapport  « efficacité/risque » optimisées pour mieux convaincre les autorités réglementaires qui dans le futur pourraient être amenées à évaluer le remboursement de thérapies certes coûteuses, mais aussi et surtout plus efficaces et donc au final plus économiques pour les systèmes de santé nationaux.

 

Les apports d’ImmunID en médecine personnalisée

Notre objectif est de mesurer les biomarqueurs de défense immunitaire à un instant donné et de suivre leur évolution au court d’un traitement. Chez ImmunID, en évaluant la qualité du Bouclier ImmunitaireTM, nous déterminons le « capital immunitaireTM d’une personne en fonction de son âge et suite à un traitement. Nous comptons ainsi aider les médecins et cliniciens en leur proposant des tests leur permettant d’adapter le traitement de leurs patients en fonction du niveau de solidité de leur  Bouclier ImmunitaireTM. Nous avons à cœur de faire de la recherche & développement pour que les tests ImmunTraCkeR et Immun’Ig soient toujours plus performants et innovants.

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