ImmunID à l’interface entre la cancérologie et l’infectiologie. Blog ImmunID, le 16/04/07.
Présentation de la philosophie générale de nos programmes d’étude du répertoire immunitaire pour aider au dépistage des patients cancéreux à haut risque de complications infectieuses graves ou mortelles afin de proposer une stratégie préventive de ces complications.
ImmunID développe des solutions d’immunosurveillance visant à identifier l’efficacité thérapeutique de vaccins, suivre de nouvelles approches d’immunothérapie, et proposer de nouveaux outils pronostiques et diagnostiques aux cliniciens/pharmaciens pour suivre des signatures immunitaires d’une infection et évaluer la meilleure thérapeutique à mettre en place. La réalisation de cette mission repose sur l’approche technologique originale développée par la société, basée sur l’étude des répertoires immunitaires qui, pour la première fois, permet d’utiliser de façon robuste l’identification des populations de lymphocytes T et B, effecteurs majeurs de l’immunité acquise.
En ce sens, ImmunID développe des briques technologiques intégrées d’immunosurveillance, afin d’accélérer et sécuriser la sortie de nouveaux produits biologiques, accéder à de nouveaux marchés et proposer des approches préventives et thérapeutiques innovantes pour une médecine plus personnalisée. Nous souhaitons ainsi démocratiser l’analyse du répertoire immunitaire à haut débit en le rendant accessible aux industries du diagnostic et pharmaceutiques. Dans ce sens, nos programmes de recherche en cancérologie ont pour objectif d’analyser les désordres du répertoire immunitaire du TCR chez les patients porteurs de cancers, afin d’identifier le plus tôt possible les patients à haut risque de complications infectieuses graves ou mortelles, par le biais d’une analyse quantitative et phénotypique du répertoire T. De plus, grace à cette approche, les cliniciens espérent identifier les patients à bon pronostic, vis-à-vis de leur cancers, en mesurant leur capacité à se défendre contre ce dernier.
Nous nous faisons fort de contribuer ainsi à prévenir les risques d’infections opportunistes des patients que nous aurons pu détecter de manière précoce, comme étant «à risque». Les patients seront mieux suivis par les cliniciens qui pourront ainsi leur prescrire un traitement prophylactique personnalisé visant à prévenir ou traiter précocement les infections opportunistes. Par ailleurs, ces développements pourront être applicables à d’autres pathologies induisant des déficits immunitaires tel que des cancers viro-induits (HPV) et des immunodéficiences d’origines virales (HIV)…